Par : A.Ighil
Aux heures de pointe ou creuses, le délestage électrique reprend ses droits dans la localité de Sidi Amar et également dans certaines localité de la wilaya d’Annaba, notamment son chef-lieu, ravivant ainsi le désarroi et la colère des citoyens en plein mois de ramadhan. Un ensemble d’habitations était plongé dans le noir durant plusieurs heures mercredi et jeudi derniers. Plusieurs quartiers étaient concernés par ce désagrément, notamment la cité des 508 logements qui a été privée d’électricité durant près de 21 heures pendant les journées de mercredi et jeudi. Mais aussi la cité des 98 logements, les UV1, 2, 3 et 4, Chaïba, 900 et 500 logements. Comme réponse, les services de la Sonelgaz qui ont procédé à ces coupures, souvent sans avertir, débite leurs grands classiques « panne technique », « panne d’un transformateur » ou « production électrique insuffisante » et un autre argument de poids est aussi avancé, c’est celui de la vétusté des réseaux de distribution.
Par ailleurs, ces coupures d’électricité pendant plusieurs heures avoisinant les 24 heures par endroits, ont porté préjudice à de nombreuses activités commerciales qui ont été contraintes à baisser rideau, notamment les boucheries, les boulangeries mais aussi des particuliers.
Ces coupures d’électricité par surprise peuvent endommager les équipements électroménagers essentiellement. Ce qui a provoqué une ruée vers les réparateurs. Par contre, les dédommagements relatifs à ces préjudices sont un véritable parcours du combattant pour être remboursé. Revoilà donc le calvaire des délestages à l’approche des grandes chaleurs, dans une wilaya qui produit 440 MW contre une consommation maximale de 286 MW. Cette surproduction de l’énergie électrique a, certes permis d’éliminer certains points noirs, mais le délestage hante toujours le quotidien des citoyens.