Malgré des mégaprojets réalisés, ces dernières années, entre autres le pont géant, le septième de la ville du Vieux rocher inauguré, rappelons-le, le 26 juillet 2014 afin de la désengorger, la fluidité de la circulation routière à Constantine n’est pas, semble-t-il, pour demain. Et sans alarmisme de mauvais aloi, certains n’hésitent pas de qualifier la situation d’ingérable et d’appeler à limiter l’accès des camions au centre-ville. Cette mesure était appliquée, il y quelques années. Une solution parmi tant d’autres qu’ils suggèrent pour faciliter la fluidité de la circulation routière.
En effet, le constat dressé dans ce registre précis accable, à dire vrai, les services concernés. Se déplacer de nos jours en voiture, en bus ou à pieds, cela relève carrément d’un exercice mental difficile et épuisant à la fois. «Il n’est pas du tout évident de faire le moindre pas vers une destination quelconque sans subir les tracasseries d’une situation à la limite du tolérable», a tenu à préciser un automobiliste, rencontré au niveau de l’intersection reliant les quartiers Daksi, El Guemas, El Ryad ex-Benchicou, et le 4ème Km.
Un des points noirs recensé par les services municipaux. «Le déplacement durant les week-ends en l’occurrence, entre les deux premiers quartiers précités est synonyme d’un véritable calvaire», a ajouté notre interlocuteur. De toute manière, le constat est là. Avec un parc-autos de plus en plus croissant et un état déplorable des routes, le problème de la circulation est, incontestablement, l’une des grandes priorités sur lesquelles devraient se pencher les décideurs locaux.
Un enjeu de taille qu’il faudrait impérativement gagner. En un mot, dans une grande agglomération, le développement local,s dépend, inéluctablement, de la fluidité de la circulation routière.
Par : A.A