Par : A. A.
Depuis plusieurs jours, les conseillers de la formation et de l’enseignement professionnels et de l’éducation nationale sont à pied d’œuvre pour la mise en œuvre d’un plan d’action commun dont l’objectif est d’informer et de sensibiliser à la fois les élèves du cycle moyen et secondaire « potentiellement recalés ». Une opération qui s’inscrit dans le cadre de concertation et de coordination entre deux secteurs complémentaires. C’est aussi la consécration d’un travail mené au niveau des bureaux mixtes, installés il y a plus de dix ans. Il est utile de rappeler, à ce propos, que l’objectif de ces bureaux mixtes est de prendre en charge, bien entendu, ce flux des recalés d’un système scolaire, en perpétuel changement. Après la « confection » des listes, le travail des conseillers de la formation professionnelle est loin d’être terminé.
Ces derniers sont, ainsi, appelés à convaincre les élèves, définitivement recalés par leurs établissements respectifs, à venir s’inscrire dans les différentes spécialités programmées par le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Une mission qui n’est guère facile, reconnait une conseillère principale d’un établissement du centre-ville. Il s’agit, en effet, d’un véritable travail de proximité, dira-t-elle, qu’il faudrait soigneusement mener en direction d’une jeunesse difficile et exigeante à la fois. Une jeunesse, profondément blasée, qui a certainement besoin d’être écoutée et surtout comprise, ajouta-t-elle. Une mission à laquelle les parents doivent impérativement croire et adhérer afin d’éviter le pire pour ces jeunes recalés. Et le pire est qu’ils ne soient pas conscients des enjeux auxquels ils devraient faire face dans un futur très proche.
Avoir, de nos jours, un métier n’est plus une question de choix, mais plutôt une obligation à laquelle il est nécessaire de se soumettre. C’est dans cette « soumission », au sens propre du terme, que réside le « salut » de ces jeunes recalés. Et, c’est dans cet objectif que réside, également, le sens de ce partenariat entre la formation professionnelle et l’éducation nationale. L’autre souci des conseillers du secteur de la Formation professionnelle est de ratisser large du côté de ces demandeurs, en quête d’une qualification professionnelle, et du côté également de ces jeunes « attentistes », pour paraphraser notre interlocutrice. Pas moins de onze nouvelles spécialités sont proposées aux candidats de la prochaine session par les établissements de la wilaya, a tenu à nous préciser Mohamed Trad, le premier responsable du secteur à Constantine. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.