Par : Hamid Daoui
Les services de la Caisse nationale des assurances sociables (CNAS) de la daïra d’El-Khroub connaissent ces derniers temps une affluence nombreuse des usagers. Les guichets de l’état civil sont les premiers concernés par les ruées des administrés.
Ce nombre impressionnant de personnes ayant assiégé cette institution est venu pour retirer des attestations de non affiliation, à l’effet de constitution de dossiers pour prétendre au bénéfice de l’allocation chômage, décidée récemment par le Gouvernement, comme annoncée précédemment par le Président. La galère des demandeurs de ce pécule ne s’arrête pas là avec la pièce administrative précitée.
Ces postulants au bénéfice de cette indemnité de chômage devront faire la « queue » dans des bousculades monstres devant les guichets submergés de l’Agence nationale de l’emploi et de la main d’œuvre (ANEM) pout se faire enregistrer.
La bureaucratie a de beaux jours devant elle. Déjà, les lenteurs ne quittent pas les rapports avec les administrés en temps « normal ». Et chaque institution transmet sa lourdeur comme une contagion, comme constatée dans ce cas de figure. Et leur fonctionnement régulier en pâtit grandement avec cette « mesure populiste par excellence ».
La similitude de cette mesure est mise au-devant de la scène à chaque fois qu’il y a une embellie financière résultant de la rente des hydrocarbures. Néanmoins, les gens au chômage sont divisés, entre ceux qui croient, ceux qui doutent et le reste qui se dit n’avoir rien à perdre de fournir un dossier, sait-on jamais ! » en appréhendant « l’application hypothétique » destinée à « l’achat de la paix sociale » !
Toujours est-il, on n’est pas sorti de la navigation à vue de la gestion des affaires publiques avec ou sans embellie qui servira à alimenter toutes les formes de la spéculation.