Après une accalmie de quelques jours, notamment après la visite de la directrice générale des impôts, en l’occurrence Amel Abdelatif, la direction des impôts de Constantine renoue avec les querelles syndico-syndicales. Ainsi, le S.G de la section syndicale, affiliée au SNAPAP, Abdelhakim Athmani Merabet, dénonce, dans un énième communiqué, dont une copie a été remise hier, à notre rédaction, les agissements d’une nouvelle organisation syndicale dudit secteur, en l’occurrence le SAFI, syndicat autonome des fonctionnaires des impôts.
Celle-ci n’a aucune légitimité, affirme le représentant du SNAPAP. Et de préciser dans ce sillage, que ce syndicat n’est même pas représentatif au sein de la direction des impôts. Celle-ci est représentée par deux syndicats, à savoir le SNAPAP et l’UGTA, lit-on dans ledit document. Selon notre interlocuteur, l’objectif de cette organisation syndicale est de se positionner au sein des différentes structures. À quel jeu joue-t-elle ? a-t-il tenu à s’interroger.
S’agit-il d’une pression qu’elle veut exercer sur la direction ? Une autre question qu’il se pose avec insistance. Pour rappel, le SAFI a soulevé, dans une précédente plate-forme de revendications, la numérisation totale du secteur des impôts et l’application de la loi organique et du système compensatoire en souffrance, faire sortir carrément le secteur des impôts de la fonction publique afin d’améliorer le statut social de ses fonctionnaires.
De leur côté, les représentants du SNAPAP estiment, par le biais du S.G de la section syndicale précédemment citée, qu’ils étaient les premiers à défendre les intérêts et les droits fondamentaux des travailleurs des impôts et à dénoncer la corruption, sous toutes ses formes. Une chose est sûre, entre les deux parties antagonistes, ce conflit syndico-syndical semble s’installer dans la durée. Et pour preuve, cette guerre des communiqués, par médias interposés, est loin d’être terminée.
Par : A.A