Par : Hamid Daoui
L’ex-village agricole, du temps de la révolution agraire, devenu depuis le secteur urbain Salah Derradji de la commune d’El-Khroub, à la suite de l’urbanisation accélérée charriant le bradage du foncier agricole et l’irrespect des règles de la construction de l’urbanisme, se trouve désormais confronté à une gestion qui doit répondre aux besoins et préoccupations des milliers d’habitants qui y sont installés. Notamment, la santé et la sécurité ainsi que celui du désœuvrement de la jeunesse livrée à elle-même et aux fléaux sociaux, dont le plus répandu est le trafic des drogues et psychotropes ainsi que l’insécurité qui règne par des bandes rivales à travers tous les quartiers de ce petit patelin et ceux de toute la commune. La polyclinique existante n’assure pas le service de nuit à cause de l’absence de sécurité, disent les habitants qui revendiquent la permanence des visites et de soins médicaux après la fin de journée et durant toute la nuit.
Une antenne de police ou de la gendarmerie nationale, qui devient une nécessité pour assurer la sécurité des personnes et des biens publics et privés, est aussi revendiquée par les habitants qui devront se faire consulter et se soigner en cas de forts malaises quelconques nocturnes ou de femmes enceintes à transporter vers les urgences médicales de l’EPH au chef-lieu de commune, El-Khroub. Les habitants revendiquent leur part dans le développement après tant de gâchis.