Les habitants de la petite zone industrielle à Skikda sont confrontés ces derniers temps à des vols répétitifs qui atteignent tous les dispositifs installés dans cette cité. Selon eux, leurs cris de détresse n’ont pas été pris en compte par les services de sécurité.
Un climat de peur s’installe durant la nuit au milieu de tous les riverains qui souffrent, depuis l’éradication des bidonvilles dans la région, d’une situation sécuritaire qui constitue un véritable danger pour les citoyens ainsi que pour les biens de l’Etat et de toutes les entreprises sises à la petite zone, les vols y sont en effet devenus un lot quotidien dans cette région du centre-ville.
Des vols sont commis périodiquement, les acteurs de ces opérations sont principalement des jeunes qui occupaient le bidonville éradiqué il y un an par les autorités locales. ces aventuriers profitent du calme qui distingue la région pour cisailler les câbles en cuivre du réseau de l’éclairage public, parfois ils n’hésitent pas à démarrer des petits chantiers un peu partout dans la cité pour enlever des tuyaux d’aluminium. Comme c’était le cas avant-hier où un habitant de la cité Sonatro était surpris après avoir repéré deux individus sur le point d’arracher un tuyau de valeur récemment placé par l’entreprise CSP.
Ces voyous ont pris possession et s’introduisent quotidiennement dans la cité pour commettre leurs méfaits, des centaines de mètres de câbles électriques ont été dérobés, une grande partie de la petite zone est plongée dans le noir. Pendant la nuit, c’est au tour des jeunes de sortir en patrouille à pied pour assurer la sécurité de leurs familles dépitées en raison de la défaillance de l’éclairage public. Une situation qui perdure depuis l’élection des nouveaux membres de l’APC qui, malgré les réclamations des riverains, ne sont jamais intervenus pour réparer le réseau électrique dans ce côté oublié de la ville.
D’ailleurs, le lieu est devenu un secteur d’activités pour les vendeurs de drogues, à la tombée de la nuit ; plusieurs véhicules viennent se garer, des rencontres se font entre les barons de drogues pour livrer les psychotropes et conclure des marchés loin des regards et en toute illégalité.
De leur côté, les services de sûreté ont été avisés à maintes fois, les riverains dénoncent l’inactivité des forces de l’ordre vis-à-vis de ce fléau qui menace leur sécurité ainsi que celle de leurs familles et particulièrement leurs enfants qui quittent la cité tôt le matin pour rejoindre les écoles.
Par : Aimen Saheb