Par : C.Mechakra
Décédé dans l’après-midi de ce jeudi, notre ami et confrère, Abdelbaki Djabali, a été accompagné à sa dernière demeure au cimetière de Bouhdid, hier après la prière de la Djoumouâ à la mosquée El Ferdaous de Kouba.
Emporté par une longue maladie, feu Abdelbaki a rendu l’âme au CHU Ibn Sina, où il avait été admis il y a quelques jours. Ancien chef du bureau régional d’Annaba du quotidien El Watan, Abdelbaki Djabali avait commencé sa carrière de journaliste au grand hebdomadaire sportif des années 70, avant de faire un passage par El Moudjahid et Le Soir d’Algérie. Il était par ailleurs ‘’la voix annabie’’ sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale.
A sa retraite, il collaborera avec le quotidien La Nouvelle République, avant d’atterrir, en toute logique à la rédaction en chef de Le Provincial, à sa naissance. Nous lui témoignons un don de soi exceptionnel dans la formation des jeunes journalistes, fraichement sortis des universités, auxquels il consacra une formation accélérée de plus d’un mois, avant même l’édition du numéro 00, qui allait lancer un ‘’nouveau-né’’ de la presse locale, promis par certaines mauvais esprits d’alors, à une existence artificielle qui ne ‘’dépasserait pas les 3 mois’’.
Abdelbaki Djabali était aussi craint que respecté par les autorités locales de toutes les communes d’Annaba. En effet, sa hargne à défendre la chose publique envers et contre tous, allait lui créer quelques inimitiés avec lesquelles il s’accommodera, continuant son bonhomme de chemin, jusqu’à ‘’envahir’’ les réseaux sociaux, pour répondre à ses détracteurs dans une interaction en temps réel.
Annaba perd ainsi l’un de ses plus fervents défenseurs face aux rapaces qui la guettent toujours. La foule (collègues, artistes et anonymes) qui a accompagné, hier, Abdelbaki à sa dernière demeure, dans un climat de tristesse et de piété, témoigne de la place qu’il occupait dans la ville.
A son épouse, ses enfants et l’ensemble de sa famille, Le Provincial présente ses condoléances attristées.
Puisse Si Abdelbaki reposer en paix.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.