Par : Amar Ait Bara
Les versements des salaires du mois de novembre des 2.000 travailleurs de la municipaliste d’Annaba sont menacés et risquent de ne pas être perçus en ce mois de décembre. Ainsi, pour les assurer, il faudrait attendre le budget supplémentaire, B.S, pour se mettre au diapason avec les dates butoirs des virements, croit-on savoir de la bouche même des responsables chargés des finances. Habituellement, le maire doit prévoir les 7 mois de salaires à venir des travailleurs en s’assurant que ces derniers doivent être versés au moment opportun. Mais cette mission s’avère impossible, vu les augmentations des salaires décrétées par le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Ainsi, la somme prévue pour le versement des émoluments des 7 mois à venir ne serviront cependant qu’à assurer 3 mois seulement et il faudrait trouver des solutions palliatives, sachant que l’opération de revalorisation des patrimoines communaux, menée par le P/APC, n’a pas eu l’effet escompté. Aussi, les responsables municipaux doivent également prévoir les salaires des travailleurs contractuels et exerçants dans le cadre du DAIP, Dispositif d’insertion professionnelle, dont la permanisation est imminente et exigée par les hautes instances du pays.
Ces derniers, qui touchaient des salaires adaptés à leurs positions de travail seront revus à la hausse, alors qu’ils ne dépassaient pas les 8.000 dinars, ils doivent être ainsi alignés au SMIG, c’est-à-dire au-delà de 20.000 dinars, avec les primes d’expérience et autres y afférents. En outre, la situation financière de la commune se compliquera davantage puisque le nombre des travailleurs exerçant à la commune d’Annaba, recrutés dans le cadre du DAIP, contrats à durée déterminée, filet social et pré emploi dont le nombre est de 900 employés, devront voir leur situation professionnelle régularisée.