Contrairement aux promesses des autorités depuis des années quant à finir avec les délestages et coupures de l’électricité et de l’eau potable, les habitants de la ville d’El-Khroub ne cessent de revivre le calcaire de ces désagréments à chaque saison estivale. Les investissements consentis par l’Entreprise de distribution de l’électricité (EDE) et ceux engloutis dans la construction du barrage de Beni-Harroun n’ont pu régler définitivement les manques à gagner en énergies et en précieux liquide en ces temps de canicule et de dérèglements climatiques.
Les promesses de l’eau qui coulera H24 dans les foyers n’est désormais qu’un rêve noyé. Les coupures intempestives de l’électricité de plus ou moins longue durée reviennent chaque été avec leurs conséquences de désagréments et de dommages causés sur les appareils électroménagers des ménages. Sans remboursements des frais engagés dans les réparations onéreuses qui grèvent davantage les budgets des classes populaires déjà laminées.
Quant aux factures de consommation, les abonnés et utilisateurs sont soumis à les honorer sous peine de coupure unilatérale, conformément aux règles des clauses contractuelles abusives édictées. Cependant, des consommateurs contestent des surfacturations sur leurs quittances à payer.
Néanmoins, l’on relève des surcharges de consommation de l’électricité par les climatiseurs et des gaspillages énormes de l’eau résultant des éclatements des réseaux souterrains, soit accidentellement soit par malfaçons lors de leurs poses et de nombreuses réparations éventuelles qui participent de surcroit à la dégradation et la clochardisation du tissu urbain. D’autant que les règles de la construction et de l’urbanisme ne sont pratiquement pas respectées et les services techniques compétents de l’APC d’El-Khroub laissent faire, voire même les contourner.
Il en résulte tout le contraire qui fait regretter aux nostalgiques la vie paisible du village d’antan au milieu de la vallée de Boumerzoug.
Par : Hamid Daoui









