Par : Aimen Saheb
Le projet de réalisation d’une unité de de production d’Azote, dans le complexe GL1K au niveau de la zone industrielle de Skikda, stagne depuis plusieurs mois en raison des difficultés financières qu’endure la société IBERGASS. D’après nos sources au sein de ladite entreprise étrangère, le géant de l’industrie nationale SONATRACH aurait résilié son contrat avec son partenaire espagnol.
Selon les mêmes sources, la résiliation de contrat aurait été décidée suite au retard enregistré dans la réalisation de l’unité d’Azote qui devait être réceptionnée durant la fin de l’année dernière. Les difficultés financières que le partenaire espagnol avait enduré au moment de sa présence en Algérien a rendu la tâche difficile, voire impossible pour IBERGASS qui n’est même pas parvenue à payer ses travailleurs pendant plusieurs mois.
Rappelons que l’entreprise espagnole avait fait face, dès les premiers mois de cette année en cours, à des difficultés financières assez compliquées qui ont complètement mis fin aux travaux de réalisation de l’unité d’Azote ; cette entrave s’est traduite également par le non payement des employés dont certains se trouvent actuellement en chômage et qui n’ont toujours pas reçu leurs créances financières.
Il est utile de rappeler également que le partenaire espagnol avait décroché ce contrat auprès de SONATRACH en 2018 pour la réalisation en EPC (Etude, Procurement et Construction) d’une unité de production d’Azote au niveau du complexe GL1K, pour un montant hors taxes fixé à neuf millions d’euros et un délai d’exécution de 22 mois à partir de la date d’entrée en vigueur du contrat d’une durée de 42 mois et qui remonte à l’année 2018. IBERGASS TECHNOLOGIES S.L.U avait obtenu le visa de conformité de la commission des marchés de l’activité CMA/AVL N°29/18 le 29 novembre 2019 conformément aux dispositions de la directive de passation des marchés en vigueur au sein de SONATRACH.
De son côté, les gérants de SONATRACH ont, d’après nos sources, enfin réagi vis-à-vis de l’insuffisance professionnelle affichée par les propriétaires de l’entreprise espagnole qui ont condamné ce projet important pour l’industrie nationale pendant quatre ans. En attendant de nouvelles décisions de la part de SONATRACH pour le relancement de la construction de cette unité.