Le siège de la wilaya de Constantine, sis à Daksi Abdessalem, a abrité, jeudi dernier, la cérémonie d’installation du délégué de la région Est du CNDH, Conseil national des droits de l’Homme, en l’occurrence Abdelhafid Benfateh. Une cérémonie à laquelle ont pris par les autorités locales. Dans une brève allocution, le Pr Abdelmadjid Zaalani, le président dudit conseil n’a pas manqué d’appeler à un dialogue serein et constructif pour la promotion des droits de l’Homme.
De son côté, M. Abdelkhalak Sayouda, le wali de Constantine, a tenu à mettre en exergue les efforts déployés par l’Etat algérien afin de promouvoir les droits de l’Homme et les libertés individuelles. Et sur ce plan, il faudrait reconnaitre que beaucoup reste à faire, s’accordent à dire de nombreux analystes avertis. L’Algérie n’est ni le meilleur ni le pire pays dans ce registre précis, à savoir la promotion des droits de l’Homme, pour reprendre les dires de M.Z, un enseignant universitaire. Nous sommes dans une phase dite de réhabilitation de la confiance entre l’Etat et le citoyen, estime-t-il. Et d’expliquer, le citoyen algérien, qu’il soit à Alger, à Constantine, à Annaba ou ailleurs, n’a plus de confiance dans certaines institutions étatiques, pas toutes heureusement.
Un constat que tout le monde partage, affirme-t-il. Selon lui, les raisons de ce constat accablant sont connues. Le pays a été, deux décennies durant, géré d’une manière unilatérale, lance-t-il. Un pays ne peut pas avancer sans que le citoyen ne soit associé dans la prise de décisions relatives à l’amélioration de son cadre de vie, entre autres, estime toujours notre interlocuteur. D’où l’importance de ces structures appelées à jouer pleinement le rôle et sortir surtout de cette politique de « façade » qui ne mène à rien, ajoute cet universitaire, un sociologue de formation. Bref, le délégué de la région Est dudit conseil a certainement du pain sur la planche. Sa mission est loin d’etre une sinécure.
Par : A.A