Par : A.A
Les travailleurs de l’Agence thématique de recherches en sciences sociales et humaines, ATRSSH, relevant de l’université 3 de Constantine, affiliés au SNAPAP, ont observé, dimanche dernier, un sit-in, le énième, en guise de contestation de la position de la direction de cette structure et de la tutelle. Deux heures durant, de 10 heures à midi en l’occurrence, ils n’ont cessé de scander le départ du S.G de l’agence à l’origine, estiment-ils, du conflit qui opposent les deux parties protagonistes, la direction et les membres de la section syndicale précisément, lit-on dans le communiqué de cette organisation syndicale, dont une copie a été remise à notre rédaction. Ledit responsable est plus que jamais dans le collimateur des contestataires. Ces derniers semblent déterminés à aller au bout de leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leur principale revendication, à savoir le départ de l’auteur de l’agression dont a été victime la présidente de la section syndicale qui n’est autre que le S.G de l’ATRSSH. Notre collègue devrait être, impérativement, réhabilitée dans ses droits et surtout dans sa dignité, ont-ils tenu à réitérer. Si aucune suite ne sera donnée à leur plate-forme de revendications, les travailleurs de cette agence menacent de recourir à d’autres actions plus radicales. L’entame d’une grève illimitée, dans les jours à venir, n’est pas du tout à écarter, affirme Omar Boureghda, le S.G du bureau de wilaya du SNAPAP tout en gardant, pour reprendre ses dires, les portes du dialogue grandes ouvertes. Que la sagesse l’emporte dans ce conflit qui dure, rappelons-le, depuis plus de deux mois.