Par : Amar Ait Bara
Aucune issue n’a été trouvée pour régler définitivement le problème des travailleurs de l’EPIC/OCS, qui a surgi depuis le vote de la nouvelle municipalité, malgré le fait que ces derniers soient favorables pour la révision à la baisse de leurs salaires. Le conflit opposant les travailleurs de l’Etablissement public industriel et économique de l’Office communal des sports et le maire d’Annaba s’éternise en prenant des dimensions inquiétantes. Malgré l’intervention du wali d’Annaba pour préserver les postes de travail des 43 employés, aucune instruction n’a pas été respectée, et le P/APC a décidé autrement, voulant impérativement supprimer cet office des sports. Pour faire valoir leurs droits, les travailleurs de l’office ont observé plusieurs sit-in qui n’ont rien changé à leur situation. D’ailleurs, ils en observent toujours un devant le portail du stade Chabou Abdelkader. La motion des accords signés par le wali dont le contenu était de préserver les postes d’emploi, de verser les salaires et de respecter la convention collective, n’a pas été suivie par le maire. N’ayant pas perçu leurs pécules depuis 6 mois déjà, plusieurs travailleurs ont menacé de se suicider en s’immolant par le feu. Ce problème a atteint son paroxysme.
Pour information, la municipalité refuse de s’acquitter des dettes contractées auprès de l’EPIC Annaba ville propre qui a été victime d’une campagne de déstabilisation, avant que le maire ne demande sa dissolution. Mais, le syndicat, à travers des motions de soutien aux employés, a saisi le président de la République, le ministre de l’Intérieur et le Sg/UGTA Annaba. C’est dire que tous les EPIC d’Annaba vivent en ces moments au rythme de nombreuses campagnes similaires dans le but de leur nuire en les menant à la désillusion. La crise entre les deux parties ne connaitra jamais son épilogue et ne sera jamais dénouée si une décision courageuse ne sera prise par les pouvoirs publics. De son côté, le syndicat de l’EPIC/OCS dans une requête destinée au ministre de l’Intérieur demande la révision à la hausse du budget alloué à cet établissement. Le syndicat qui résiste aux pressions, demande l’application de la loi et également des circulaires du ministère du Travail, dont celle fixant les modalités de détermination des rémunérations. Nos sources indiquent que le P/APC d’Annaba a décidé de proposer à la dissolution les EPIC, en libérant les travailleurs, pour céder la gestion à des particuliers. D’ailleurs, un cahier des charges a été établi pour la circonstance.