Par : A.Ighil
La direction des ressources humaines (DRH) du complexe Sider El Hadjar est à pied d’œuvre pour étudier les dossiers de régularisation des quelque 700 ouvriers contractuels en CDD (contrats à durée déterminée) et en CTA (contrat de travail aidé), en vue de leur permanisation. L’insertion de cette catégorie de travailleurs prend en compte la priorité du classement, suivant les critères de l’ancienneté, la situation familiale, l’âge et les antécédents disciplinaires. La décision de régularisation de ces travailleurs sera soumise au Conseil d’administration pour approbation.
Ce dossier de régularisation d’ouvriers contractuels est une revendication première du partenaire social par la voix du secrétaire général de l’union de wilaya de l’UGTA ? qui dira en substance : « Nous œuvrons pour la stabilité sociale du complexe qui emploie pas moins de 6.200 travailleurs avec la confirmation des contractuels CDD et CTA ». Alors que Azzedine Messaoud, nouveau secrétaire général du syndicat d’entreprise, a accordé à ce dossier un intérêt particulier. Autre revendication soulevée à la direction sous la houlette de Lotfi Manaa, la révision du point indiciaire de la prime de rendement collectif (PRC), mais aussi la revalorisation de l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP) qui est également à l’ordre du jour. Ainsi, le nouveau conseil syndical n’est pas resté inactif pour concrétiser certaines doléances les plus urgentes et veiller à la bonne marche de l’usine contre les opportunistes et les fauteurs de troubles.
Un complexe qui a été longtemps maintenu dans la médiocrité et qui a été un véritable gouffre financier. Pendant plusieurs années, le complexe Sider El Hadjar a été la cible de tous les maux, de mauvaise gestion, de dilapidation de biens publics, des contrats douteux, des pseudos-entreprises sous-traitantes qui ont mis la trésorerie de l’usine à genoux. Il est grand temps que la stabilité règne au sein du complexe pour se focaliser sur les problèmes de la relance de la production.