En présence du représentant de l’OMS en Algérie, Mamadou Nouhou, et de Saida Ben Yahia, représentante du ministre de la Santé, le wali de la wilaya de Jijel, Ahmed Meguellati, a supervisé, ce mardi 9 mai, l’ouverture d’une journée d’étude sur le lavage des mains, à la maison de la culture Omar Oussedik, à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène des mains, célébrée chaque année, le 5 mai.
Après une brève allocution du wali, la représentante du ministre a mis en exergue l’importance du lavage des mains dans le processus de soins, notamment pour rompre la chaine de contamination, selon ce que recommande les directives nationales de prévention.
Le représentant de l’OMS a, pour sa part, rappelé toute l’importance de l’hygiène des mains dans les pratiques quotidiennes pour prévenir les infections. Saluant les efforts de l’Algérie dans le domaine de la santé, l’intervenant a souligné l’impact économique du lavage des mains de par son importance dans la réduction des infections et du séjour hospitalier des malades. Le programme de cette journée, ouverte sous le thème de « le lavage des mains sauve des vies », s’est axé autour de plusieurs communications présentées par un panel de spécialistes venus de différents établissements hospitaliers du pays.
En premier lieu, c’est L. Chibout de l’OMS qui a présenté une communication sur « la contribution de l’OMS dans la promotion de la santé en Algérie ». Le Pr A. Saadi de l’EHS Laadi Flici a enchaîné par une communication sur « l’hygiène des mains en réanimation médicale ». Présentée par le Pr S. Souilah du CHU Lamine Debaghine, la troisième communication a porté sur les « facteurs de non-observance à l’hygiène des mains rapporté par le personnel du service de pneumo-phtisiologie ».
« Le rôle de l’hygiène des mains dans la prévention des pneumonies acquises sous ventilation mécanique » a été la dernière communication présentée par le Dr N. Sioual de l’EPH Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel dans la première partie de ce programme. Après une pause-café, c’est un audit d’une enquête menée par K. Nezlioui, T. Ait Mohand et F. Toudeft au CHU Mohamed Nadir de Tizi–Ouzou qui a été présenté à un auditoire très attentif. Tout juste après, c’est le Dr M. Idir de l’EPH Tayeb Bougacemi qui est intervenu pour disserter sur « la place de l’hygiène des mains dans la technique aseptique », avant que le Pr D. Boukhalfa, du centre Pierre et Marie Curie ne clôt le programme par un « Quizz hygiène des mains ».
L’ouverture du débat a donné lieu à de nombreuses interventions portant sur des questions liées à la thématique proposée. Tous les intervenants se sont accordés à souligner que le lavage des mains ne coûte qu’un simple réflexe à renouveler à chaque geste de soins. C’est de là que le facteur temps a été soulevé, faisant constater que la charge du travail et le manque du personnel conduisent à une déficience dans l’hygiène des mains. Le protocole covid-19 a cependant montré, selon ce qui a été relevé, que le respect de l’hygiène des mains a été de rigueur malgré l’urgence.
Faudrait-il noté, selon un intervenant, que « l’hygiène des mains reste éminemment technique et un signe de respect pour le malade ». Les débats se sont poursuivis par des interventions qui se sont intéressées au contenu des communications présentées, qui ont mis en évidence le niveau scientifique relevé des intervenants dans cette journée d’étude.
Par : Amor Z