Les habitants de la cité 5 juillet 1962, un des quartiers résidentiels de la ville, montent au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient de conséquences immédiates de ces commerces «douteux» qui poussent comme des champignons dans cette cité. Il s’agit, en effet, de ces cafés de chicha et de restaurants ayant fortement perturbé le cadre de vie des locataires.
Ces derniers ne savent plus, d’ailleurs, à quel saint se vouer face aux agissements, à la fois, des propriétaires de ces commerces et d’une clientèle qui ne soucie apparemment pas du respect et de la quiétude des habitations limitrophes. Pour preuve, leurs voitures sont souvent stationnées dans l’anarchie la plus totale perturbant, ainsi, l’accès des locataires à leurs logements. A ce problème de stationnement anarchique, faut-il ajouter, celui de cette odeur insupportable de chicha qui se dégage de ces cafés.
Elle l’est surtout pour les sujets âgés et notamment pour les malades atteints de pathologies respiratoires. Une situation qui n’a cessé de susciter indignation et colère chez les riverains. Et comme un malheur ne vient jamais seul, voilà qu’un autre acquéreur d’une parcelle de terrain (en face des bâtiments 2 et 3) vient, lui aussi, perturber ce paisible quartier en procédant, dans l’indifférence et l’impunité totale, à la construction, encore, d’un local de commerce sur un câble de moyenne tension (10.000 volts) et sur les principales conduites d’assainissement de toute la cité ! Qui arrêtera ce massacre, c’est la question qui demeure, en effet, posée ? Le massacre, à vrai dire, est contre l’homme et la nature, puisque ces parcelles de terrains devaient, normalement, servir d’espaces verts.
Chose qui ne figure pas, semble-t-il, parmi les priorités de certains responsables locaux. Et si Constantine est une ville qui accuse, dans ce registre précis, un retard considérable, c’est aussi à cause de cette gestion approximative des affaires de la Collectivité. Le problème auquel est confrontée, aujourd’hui, la cité du 5 juillet en est, certainement, la preuve. Après moult démarches qui se sont, malheureusement, soldées par une fuite en avant des services concernés, les locataires ont décidé de saisir, dans les jours à venir, le premier responsable de la wilaya.
Par : A.A