Par : Hamid Daoui
Pendant que l’APC et ses membres se livrent à la chasse des responsables, pour mettre leur clientèle à la tête des différents postes de direction des rouages de l’administration de la mairie et des établissements, offices et entreprises publiques de la commune, sans tenir compte des critères de sélection appropriée que celle, discutable, d’affinités. Des critères déjà mis en œuvre par les gestions catastrophiques ayant cours dans le passé, recyclés par ailleurs et aggravés par des rancœurs et autres règlements de compte inspirés par des « anciens fonctionnaires véreux », limogés avant d’être reconduits. Les habitants se débattent dans des problèmes de tous ordres dans leur vie quotidienne, liée en particulier à l’insalubrité manifeste qui règne partout, depuis le centre-ville à ses agglomérations et quartiers, au milieu d’un environnement pollué à l’extrême. A cet effet, des locataires de la cité du 1er Novembre 1954, ex-1039 logements, sont exaspérés par le très médiocre ramassage des ordures ménagères et autres détritus et déchets amassés sur « leur territoire » d’habitat ! Leur indignation s’est traduite par l’envoi de correspondances à toutes les autorités administratives de la daïra, de l’APC et ses services de police en charge de la protection urbaine et de l‘environnement, PUPE. Après avoir rendu publiques leurs doléances sur le réseau social facebook, en précisant le lieu de la décharge des monticules d’ordures à proximité du tribunal de la ville, aussitôt les services communaux de l’entreprise de l’assainissement, EPCA, sont intervenus pour l’enlèvement des poubelles jetées qui infectent les lieux et l’atmosphère des populations résidentes. Cependant si l’on enregistre avec satisfaction la mobilisation citoyenne à dénoncer publiquement la dégradation de leur cadre de vie, il n’en demeure pas moins que la clochardisation sévit partout et le commun des citoyen et visiteur se sent agressé par les odeurs nauséabondes montantes à ses narines ou encore les rigoles des rues noirâtres des eaux usées qui circulent, y compris devant les nombreuses gargottes, restaurants, crèmeries et autres cafés-maures et commerces divers. Le projet de la « ville santé », promise dès la première mandature municipale pluraliste, issue de la reprise du processus électoral biaisé de 1997/2002, n’a pas vu le jour, voire s’est transformé en « ville saleté » par excellence ! L’APC en exercice ne fait pas mieux que de perpétuer les politiques anciennes désastreuses avec, en sus, la reconduction du même personnel de « fonctionnaires connus de leurs supposés méfaits, pour lesquels ils ont été éjectés et rappelés pour la continuité du même système ankylosé par la prédation tous azimuts !