Tout naturellement, chaque ville du pays compte son lot d’handicapés mentaux et moteurs, une frange de la société qui mérite l’attention des pouvoirs publics et la compassion des gens. Dans ce cadre, Annaba se distingue par son Association baptisée ENIDA, une association à l’égard de laquelle maints efforts sont déployés par des actes louables. La ville balnéaire de Chétaïbi ne demeure pas en reste car elle a la sienne depuis l’année 2001 et dispose de son agrément qui la rattache à l’association wilayale.
Le wali ayant créé la Fédération des handicapés dont le fonctionnement administratif a été confié au Centre pédagogique des handicapés, implanté dans la zone de Bédari, au niveau de la cité Boukhadra (daïra d’El Bouni), l’Association de Chétaïbi a saisi cette opportunité pour créer localement une branche qui lui est liée. Actuellement, elle compte officiellement douze (12) adhérents disposant de dossiers complets. Un nombre appelé à croître au fil du temps et de la régularisation administrative des concernés.
Pour son fonctionnement, l’association en question a grandement besoin d’aide à divers niveaux (financier, matériel, administratif…). Pour sa part, le P/APC, M. Atmani S., a promis la mise à disposition d’un local à la cité Zgaâ, quoiqu’éloignée d’une dizaine de km du centre-ville. Comme il compte assurer le transport, vu la distance suscitée.
Par ailleurs, l’Association souhaite que les autorités et les gens lui viennent en aide pour payer ceux qui les prennent en charge (psychologues, orthophonistes, les trois éducateurs…). De son côté, la CNAS a promis de verser 500 DA quotidiennement pour assurer les repas, selon les informations d’un membre, Drissi Abdelhak, l’une des victimes d’un accident de bus entre Berrahal et ChétaÏbi, qui a coûté la vie à deux voyageurs.
Il importe de rappeler que la loi du 18 décembre 2023, connue sous l’étiquette de loi pour le plein emploi, octroie aux travailleurs handicapés d’établissement et service d’accompagnement par le travail, de nouveaux droits individuels et collectifs. Le premier janvier 2024 est la date d’entrée en vigueur de l’application de ces droits. Bon nombre de ces handicapés sont mariés et ont des enfants à charge, ce qui signifie que les aides ne sont pas toujours suffisantes. Mais contentons-nous des acquis présents en gardant l’espoir de jours meilleurs à l’avenir.
Par : KH. AMEUR