Par : A.A
La canicule de ces derniers jours a été accompagnée par des pics de consommation électrique. Un constat que tout le monde partage, y compris, bien entendu, les services de la SADEG. Et, si la température a augmenté de 8 degrés Celsius, par rapport à la même période de l’année précédente, la consommation électrique a également augmenté de 5%, voire plus, selon les estimations de cette société nationale. Face à une canicule sans précédent, associée aux incendies, le recours aux climatiseurs est inévitable, affirme un citoyen, rencontré au centre-ville. Les médecins, de leur côté, n’ont cessé d’appeler, via la radio locale, les personnes âgées et les sujets atteints de maladies chroniques à ne plus sortir carrément afin d’éviter de s’exposer aux rayons du soleil, à consommer beaucoup d’eau et à se rafraichir davantage. Fuir la ville et aller se baigner avec ses enfants est aussi une solution à cette chaleur suffocante, estime notre interlocuteur. Entre 13 heures et 18 heures, plus précisément, les quartiers sont vides. En l’absence de lieux de détente et de baignade, les Constantinois sont contraints, en attendant des jours meilleurs, de prendre leur mal en patience. Depuis de longues années, nous n’avons cessé d’appeler à ce que des projets soient réalisés à travers tout le territoire de la wilaya, des piscines et des parcs aquatiques entre autres, mais en vain, déplore Med Zakaria, un fonctionnaire de son état. Il ne suffit pas d’inaugurer en grande pompe un mini-projet, dans une commune, pour répondre effectivement aux besoins exprimés par toute une population, a-t-il tenu à ajouter. Un constat qu’il partage avec de nombreux Constantinois. En termes d’infrastructures de loisirs qui obéissent aux normes mondialement admises, Constantine est une ville pauvre, voire très pauvre. Triste est de constater qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, de dénicher avec cette chaleur insupportable une fontaine d’eau. Celle-ci devrait être présente dans chaque quartier et dans chaque artère de la ville. Et, sur ce plan, nous n’avons rien à inventer. Il s’agit, en effet, d’un besoin légitime qui devrait s’inscrire dans le cadre de la gestion d’une grande ville comme Constantine.