Par : Hamid Daoui
La dégradation du tissu urbain du chef-lieu de commune El-Khroub se poursuit, dans l’indifférence de l’APC et son EPIC, chargée de la réhabilitation des routes, en l’occurrence l’EASR. Les pages des réseaux sociaux sont inondées de photos et commentaires postés montant cette situation désastreuse qui envenime le vécu des riverains de proximité, des piétons et des automobilistes englués dans les crevasses et trous béants sur les rues, ruelles et routes à grande circulation ou de voies de passage sans distinctions de quartiers…etc. Le plus récent post publié sur face book illustre le « parfait » état de dégradation de la plus ancienne et célèbre « rue de la Gare » (baptisée au nom du chahid Chibane Tayeb). Cette voie routière annonce des trous béants dès le début de son entrée, à partir de la route nationale Emir Abdelkader qui travers la ville. Sachant par ailleurs que cette rue est pratiquement squattée des deux côtés de stationnement ainsi que des trottoirs. Le commerce informel est florissant par camionnettes ou par stands de fortune qui étalent leurs marchandises de fruits et légumes…etc. C’est un véritable souk qui s’allonge perpendiculairement à celui de Tangea. Le tronçon qui mène vers la gare ferroviaire n’échappe pas aux stationnements anarchiques des véhicules, surveillés par des parkingueurs autoproclamés et payés par les automobilistes au niveau du stade communal, c’est là que se situe la dégradation précitée et d’autres creusements épars au niveau de la minoterie-biscuiterie, déstructurée depuis, en passant par la suite devant le premier arrondissement de la Police urbaine !
Par ailleurs, les habitants de tout ce vieux quartier n’ont cessé de dénoncer et porter leurs doléances à toutes les autorités administratives et techniques de l’environnement, de l’hydraulique et la sécurité publique de tous les précédents mandats électifs de l’APC. Sans suite depuis, alors que la ville s’enfonce de plus en plus dans les gouffres de la clochardisation, à travers les éclatements et fuites des eaux usées, par-ci, par-là et des conduites des réseaux d’assainissement. La jeune équipe de l’APC, conseillée par le personnel politique des chevronnés techniques déchus et recyclés, s’est orientée vers les « zones d’ombre », comme ce fut autrefois, sous le prétexte des « désenclavements des zones rurales », avec toutes les conséquences qui s’ensuivirent dans la gouvernance aléatoire de la ville et de la campagne ! Quel gâchis pour le développement communal, avec tant de milliards dilapidés dans la navigation à vue de « l’escro-cratie » des politiciens véreux !