Par : Aimen Saheb
Un pêcheur, âgé de 37 ans, a été trouvé inanimé, avant-hier mardi, au niveau des rochers de l’ilot des chèvres, la cause principale de sa mort n’a pas été déterminée.
Les proches du défunt nous ont indiqué que l’homme retrouvé immergé dans la mer était un pêcheur-amateur et avait l’habitude de passer son temps à l’îlot des chèvres, près du port de Skikda. C’est sa famille, inquiète de ne pas le voir de retour, qui a donné l’alerte en premier. Selon ses amis et ses voisins, ce sont les agents du port qui ont probablement découvert le corps du défunt. D’après son ami intime, la victime a souffert pendant plusieurs années à côté de sa famille, composée d’une mère et deux autres jeunes filles, d’une situation particulièrement difficile due aux difficultés financières, notamment après le départ de son frère à l’étranger et le chômage dont le pêcheur de 37 ans était victime pendant plusieurs années.
Le corps du défunt a été inhumé mardi soir, sa famille et ses proches attendent des précisions concernant les conditions qui ont conduit à sa mort, la possibilité d’un suicide est fortement évoquée.
Les eaux usées encerclent la ville
Les fuites enregistrées au niveau du réseau de canalisation dans plusieurs quartiers au centre-ville de Skikda ne sont toujours pas réparées et ce, en dépit des habitants qui risquent leur vie et la santé de leurs enfants qui demeure menacée, notamment en été.
C’est le cas de la cité des Frères Saâdi où des centaines de familles habitant dans les tours se plaignent de cette dégradation en matière d’assainissement, les eaux usées jaillissent le long du trottoir, avec une forte odeur qui pique les yeux. Les citoyens exposés à d’éventuelles maladies affichent leur colère concernant les responsables locaux qui n’ont procédé à aucune action de réfection des canalisations dans ce quartier. Les habitants de la cité Mejrab et lotissement 1er novembre 1954 à El Harrouch subissent également le même sort, les eaux usées continuent de se disperser en grandes quantités et pénètrent jusque dans les cages d’escaliers, mettant en danger la santé des riverains qui craignent la propagation des maladies à transmission hydrique.
Les habitants nous ont affirmé qu’ils ont frappé aux portes de tous les responsables concernés par ce terrible problème, ils souhaitent actuellement une intervention directe de la part de la wali, dans le but de pousser les services concernés à solutionner ce problème dans les plus brefs délais.