Les services de sécurité de la wilaya d’Annaba ont enregistré, durant le mois d’octobre de l’année en cours, 15 accidents corporels impliquant des motocyclistes. Ces incidents, qui traduisent une recrudescence inquiétante de l’insouciance au guidon, ont causé des blessures de gravité variable à 22 personnes, relançant le débat sur les pratiques à risque des conducteurs de deux-roues dans cette région.
Un contrôle rigoureux des deux-roues
En réponse à cette situation préoccupante, les services de l’ordre public ont intensifié leurs efforts de contrôle des motocyclettes. Au total, 781 engins ont été soumis à des vérifications approfondies, donnant lieu à la délivrance de 94 contraventions. Par ailleurs, 34 motos ont été saisies et placées en fourrière. Les agents ont également relevé 40 délits routiers, tandis que 40 infractions liées à l’absence de port du casque ont été constatées, témoignant du non-respect persistant des règles de sécurité. Ces opérations ont également conduit au transfert de 18 motos vers le parc automobile municipal.
Mesures coercitives et sensibilisation
Dans le cadre de cette stratégie répressive, les mesures prises visent à sanctionner les contrevenants tout en les sensibilisant à la nécessité d’une conduite responsable. Les autorités rappellent que ces contrôles s’inscrivent dans un plan global visant à garantir la sécurité routière et à réduire les comportements à risque.
Un appel à la prudence
Ces chiffres alarmants mettent en lumière les dangers liés à une utilisation irresponsable des motos, tant pour les conducteurs eux-mêmes que pour les autres usagers de la route. Les services de sécurité exhortent les motocyclistes à adopter une conduite prudente et à respecter scrupuleusement la législation en vigueur, notamment le port obligatoire du casque, mesure salvatrice souvent négligée.
En dépit des efforts soutenus des forces de l’ordre, la lutte contre les comportements déviants des motocyclistes reste un défi majeur, nécessitant une mobilisation accrue des autorités et une prise de conscience collective.
Par : Mahdi AMA