La joie des bénédiciaires des 400 logements dans la commune de Sidi Amar aura été de courte durée. Tous se demandent combien vont leur coûter les travaux de rénovation nécessaires de ces logements… neufs.
La vidéo détaille les différents désagréments et malfaçons dont fait l’objet leurs logements: infiltrations d’eau au sol et sur les murs, installation baroque de tuyaux, moisissures et sur les murs… L’ampleur des travaux à mettre en oeuvre impliquent que les lieux se trouvent dans un état avancé de vétusté voire de dangerosité.
Après la joie, la désillusion
Vidéos à l’appui, les bénéficiaires de ces logements sociaux font un état des lieux des plus dépolarables des appartements livrés. On peut y voir des malfaçons frappantes qui laissent à se demander comment ces habitations ont pu être réceptionnés par les commnditaires alors qu’ils sont dans cet état. Dans ce reportage posté sur les réseaux sociaux, les habitants qui viennent à peine d’emménager, soulignent entre autres, en images, la vétusté des balcons, dont les murs s’efritent déjà et qui semblent être de simples cloisons. « Ces balcons sont un grave danger, font-il remarquer. Il suffirait de s’y appuyer pour que ça tombe. » S’en suivent d’autres défectuosités flagrantes dans toutes les pièces. Portes et fenêtres casséees, plomberie défectueuse, travaux d’électricité sommaires, murs peints sur le ciment, aucune isolation. Cette liste, loin d’être exhaustive, dénonce le manque de contrôle tout au long du processus de fabrication. A se demander quel est le rôle du maître d’ouvrage durant les phases de réception et de livraison, et quel est celui du maître d’œuvre. Peut-on décemment réceptionner de tels construction ?
Ces nouveaux locataires ne sont pas les premiers à faire les frais de constructions bâclées.
Les malfaçons et les défauts de conformité, apparents ou cachés, sont devenus une caractéristique de nombreux logements réceptionnés et livrés à leurs titulaires, malgré les dangers que ces imperfections peuvent entraîner sur la vie de leurs occupants. Maintes fois dénoncées, ces pratiques perdurent. Il serait sans doute temps de situer les responsabilités et de sévir.
Ces nouveaux locataires posent d’emblée la question de ce que vont coûter les travaux de rénovation de ces logements neufs. Pour rappel, par définition « le Logement Public Locatif » est destiné aux seules personnes dont le niveau de revenus les classe parmi les catégories sociales défavorisées et dépourvues de logement ou logeant dans des conditions précaires et/ou insalubres. » Au vu de cette condition pour l’obtention de tels logements, qui va payer les travaux ? Le citoyen éligible de par la petitesse de ses moyens ? Un bailleur qui pratique des loyers modérés n’a pas moins d’obligations vis-à-vis de ses locataires.
Par : Aly D