Par : A.A
Des pluies diluviennes, accompagnées par d’importants grêlons, se sont abattues, hier en fin d’après-midi, sur Constantine et sur presque toute la région Est du pays. De Boussouf à Djebel El Ouahch, les routes étaient impraticables. Et, sur ce plan, les usagers peuvent en témoigner. En l’espace d’une heure, voire moins, le centre-ville et les quartiers périphériques étaient totalement inondés. En cette fin de mois de mars, la population de Constantine renoue, ainsi, avec les inondations. Une situation à laquelle il fallait s’attendre, en procédant à un curage permanent des avaloirs. Un sens d’anticipation nécessaire dans la gestion d’une ville, s’accordent à dire les spécialistes. Pour rappel, un BMS a été diffusé par les services de la météo. Malheureusement, ce sens de l’anticipation ne semble pas figurer sur l’agenda des élus locaux et de certains responsables qui ne bougent que lorsque les premiers dégâts sont enregistrés. L’évacuation des eaux pluviales, faut-il encore une fois le rappeler, fait partie de la gestion d’une commune. Un aspect que les locataires de l’hôtel de ville semblent négliger. Pour preuve, les quartiers de Constantine sont souvent inondés après chaque précipitation. Une suite logique à l’obstruction des avaloirs. Un simple tour d’horizon à travers les quartiers et les différentes artères de la ville est suffisant pour se rendre compte de l’état de nos avaloirs. La balle est dans le camp des services municipaux.