Par : Ait Bara Amar
Après plusieurs tentatives entreprises par la municipalité pour trouver un endroit idéal pour la pratique de ce commerce, l’oisellerie d’Annaba a été finalement délocalisée à partir de ce mois de novembre au niveau de la cité «Seybouse» (ex-Joanoville)». Un geste apprécié par les citoyens à cause de ces commerçants qui trainent leurs cages bloquant ainsi la circulation routière et causant du tort aux riverains de certains quartiers du centre-ville. Plusieurs tentatives afin de trouver un lieu adapté ont échoué. Pour information, plusieurs endroits ont été dégagés auparavant pour abriter ce commerce d’oiseaux, malgré les contraintes. Cette oisellerie se tenait quotidiennement à l’esplanade de Cours de la révolution, ensuite à la rue « Boukhtouta Hocine, puis à celle du Palais de la culture. Dernièrement, il a été domicilié au niveau du « square Randon », puis en fin de compte à la sortie de la ville, plus exactement à proximité de l’hôtel de «sidi Brahim », gênant encore une fois les clients de cet hôtel, et la circulation routière. Par contre, la tenue de ce souk d’oisellerie pose également un problème sécuritaire lié aux vols et agressions. Il fallait trouver un endroit adapté pour la tenue de ce genre de commerce qui se pratique, aujourd’hui quotidiennement au niveau de la place ex-«Alexis Lambert», avant d’être transféré ailleurs. Mais, l’issue escomptée a été trouvée grâce à une ancienne proposition d’un élu réactualisée, originaire du quartier de « l’ex-Joanoville ». Ainsi, à partir de vendredi prochain, l’oisellerie sera transférée définitivement à la cité «Seybouse». En effet, l’ancienne placette de cette cité, située à proximité de l’ancien «pont noir», a été dégagée pour abriter ce commerce. Les services sécuritaires ont interdit aux commerçants de squatter l’entrée de la ville et de quitter les lieux. En prévision du championnat d’Afrique des équipes nationales locales, CHAN 2023, plusieurs placettes ternies par le commerce illégal, surtout celles du centre-ville, ont été assainies aux fins de soigner l’image de la ville de «Abou Merouane Cherif».