Par : Y.B.
Suite au décès, survenu ce jeudi 8 décembre, de l’un des de employés Sider El Hadjar, la direction de l’entreprise est sorti de son mutisme, hier samedi, en publiant un communiqué destiné aux travailleurs du complexe sidérurgique et à l’opinion publique.
« La direction générale de Sider El Hadjar souhaite, à travers ce communiqué, éclairer ses employés et l’opinion publique sur les circonstances entourant le décès survenu jeudi 8 décembre 2022 au niveau de l’unité du port à Annaba, de collègue et frère, le défunt Issam Hadj Saïd. Cet éclairage et ces précisions viennent pour rétablir la vérité et mettre fin aux rumeurs et fakes-news relayer sur les réseaux sociaux et accompagnées de certaines déclarations irresponsables », indique le communiqué en question.
La direction générale précise que le défunt employé, qui avait rejoint son poste de travail à 8h15, avait eu un malaise vers les coups de 11h00, avant de se rendre au niveau de l’infirmerie de l’entreprise. Jugeant que son état était critique, l’infirmier en poste avait décidé d’évacuer le malade vers l’établissement public hospitalier d’El Hadjar, où il a rendu son dernier souffle. Le communiqué revient plusieurs points essentiels relayés sur les réseaux sociaux : « le défunt était à son poste de travail lorsqu’il a subi un malaise, et n’a pas été interdit d’entrer pour des prétendues sanctions disciplinaires. Le défunt avait été accompagné à l’EPH d’El Hadjar par le directeur de son unité, le médecin du travail, le directeur de la sécurité et un assistant social ; il n’a pas été laissé seul ».
La DG du géant de l’acier regrette, par ailleurs, l’exploitation du décès de M. Hadj Saïd, pour des objectifs loin d’être innocents et donc la finalité serait un « règlement de comptes » en « semant zizanie et paranoïa » entre les employés. La direction du complexe se dit entièrement solidaire avec la famille du défunt et affirme être à leurs côtés pour surmonter cette tragédie.
Pour finir, la direction de Sider menace d’entreprendre toutes les « dispositions légales et juridiques pour la coercition de tous ceux qui ont, pour des intérêts personnels mesquins, décidé de « marchander » avec les peines et souffrances des autres.