L’APC d’El-Khroub est beaucoup plus connectée à l’exhibitionnisme dans ses sorties d’inspection des chantiers qui relèvent, le moins qu’on puisse dire, des restes à réaliser (RAR). Sa page officielle compte plusieurs photos des personnels élus, fonctionnaires techniques, administratifs et autres bombant leurs torses sur les sites visités au milieu des engins de travaux publics à l’effet d’exposer leurs semblants de suivis des menues opérations qui remontent au début des années 90 !
C’est le cas du “fumeux” boulevard reliant l’entrée de la ville d’El-Khroub à partir du lieudit El-Mouzina vers la cité des frères Spiga, en prolongement vers celui des frères Boucherit, appelé communément 900 logements de la zone d’habitation urbaine du Nord (ZHUN). Pour rappel, cette zone a accusé beaucoup de retard et fait couler beaucoup de salive chez les anciens résidents de l’ex-village d’antan et beaucoup d’encre sur les colonnes, notamment du journal Le Provincial. En effet, le plan d’occupation du sol, POS, de l’époque 1990 a été modifié par la maffia du foncier qui a squatté le tracé dudit boulevard El-Mouzina et tous les équipements qui étaient programmé sur ce POS! Sachant par ailleurs que cette vaste étendue de terres, relevant des gros propriétaires fonciers (GPF) nationalisée, avant que le sol ne fut déclassé par les pouvoirs publics afin de le rendre urbanisable.
C’est à partir de l’institualisation du POS que les convoitises des lopins de terres transformés en lotissements à bâtir commencèrent!
Au préalable, une mosquée fut érigée avant toute autre construction sur une partie du sol qui devait servir de tracé du boulevard. Par cette opération, en violation du POS avec des complicités bienveillants de la direction technique et des élus d’alors de l’APC et autres secteurs publics qui ont procédé, eux aussi, semble-t-il, de connivence, à un squat où furent construits 2 postes transformateurs de l’électricité des deux côtés dudit tracé, rétréci, faut-il le préciser, à des fins délibérées, selon des sources techniques avisées, moyennant des trafics que l’on peut aisément deviner.
Il en est, semble-t-il, de même, du tracé de l’échangeur surplombant les voies ferrées et bien d’autres équipements privés à caractère juteux…etc. C’est ainsi que plus d’un quart de siècle après, soit plus de 30 années que les autorités publiques se sont subitement “réveillées ” pour réaménager le tracé “rétréci”, pour entamer en 2 temps, avec beaucoup de temps perdu au profit des occupants “squatteurs autorisés”, que ledit boulevard sans terre-plein, longeant au milieu les double-voies sans accotements et trottoirs normatifs, que l’APC reprend la pose du bitume sur la double-voie de l’entrée.
Affaire à suivre
Par : Hamid Daoui