Décidément, le retour à la normale au sein de l’Assemblée populaire communale de Meskiana est relégué aux calendes grecques, cela fait plus de deux mois que cette situation perdure au détriment des intérêts des citoyens.
Malgré la réunion de bons offices prônée par le wali, aucune éclaircie n’est en perspective et chacun campe sur ses positions, à tort ou à raison, pour maintenir cette pression dévastatrice.
Cela risque d’influer négativement sur les relations tribales qui, comme tout un chacun le sait, sont légion au sein de cette communauté, qui n’aspire qu’à vivre en harmonie dans la sérénité, d’autant plus que l’Etat octroie à tout bout de champ des subventions capables d’atténuer les souffrance du simple citoyen.
La société civile, par le biais de certains membres qui nous ont contactés, s’inquiètent du devenir de cette commune déjà chancelante, par une gestion des dix dernières années qu’on peut qualifier de cahotique et attendent à ce que l’autorité de tutelle représenté par le wali prenne des décisions salvatrices. On ne peut quand même pas gérer une localité composée de plus de quarante mille âmes, en faisant de l’à peu près, avec deux clans distincts qui ne cessent de se chamailler tout juste pour une question de leadership.
La tutelle est interpellée en urgence afin de trouver la solution adéquate pour permettre à cette localité de faire face aux défis majeurs, et surtout d’être au diapason à l’instar des autres communes relevant de la wilaya.
Certains citoyens préconisent, entre autres, la solution définitive et radicale, à savoir l’installation d’une délégation exécutive pour essayer un tant soit peut de rattraper le temps perdu.
Par : Chebout Hamoudi