Par : A.A
31 milliards de centimes, tel est le montant débloqué par l’APC de Constantine pour la réhabilitation des routes de plusieurs quartiers, à savoir El guemas, Emir Abdelkader, ex-Faubourg Lamy, Boumerzoug, Benchergui, Sidi M’cid, Bab El Kantara, Lotissement El Berda, Oued El Had. Il était temps que ces quartiers oubliés, des années durant, bénéficient de ces programmes d’amélioration urbaine et de sortir de cette politique sélective que l’on a d’ailleurs dénoncé, dans l’une de nos précédentes éditions, et dont les effets sont là : Constantine ne correspond plus aujourd’hui à une ville proprement dite puisqu’elle a été clochardisée à outrance, et ses quartiers périphériques manquent de tout, ou presque. Il suffit de faire un simple tour d’horizon afin de se rendre compte dudit constat auquel adhère le maire de la ville, Charaf Bensari en l’occurrence. Dans une déclaration à un confrère, il n’a pas manqué d’afficher sa détermination à réhabiliter le réseau routier de ces quartiers oubliés. Il veut, en quelque sorte, tenir ses promesses électorales et son engagement personnel, au lendemain de son installation à la tête de l’APC du chef-lieu de wilaya. Il est à rappeler, à ce propos, que le successeur de Nadjib Arab s’est engagé à faire de la réhabilitation des routes de la ville du vieux Rocher sa première priorité. Un choix qui n’est guère fortuit. Il s’agit, en effet, d’un constat que tout le monde partage. Les routes de la ville, notamment dans la périphérie, sont, le moins que l’on puisse dire, dans un piteux état. Que les délais de réalisation et la qualité des travaux soient scrupuleusement respectés par les entreprises auxquelles les projets seront confiés.