Par : Amar Ait Bara
La décision abusive et non règlementaire pour la dissolution de l’établissement OCS Annaba, proposée par le P/APC a été annulée par le wali, Djamel Eddine Berrimi, et ainsi les travailleurs ont été sauvés d’une libération programmée et d’une mise au chômage certaine. Ainsi, le document en notre possession, daté du 20 octobre 2022 transmis au P/APC Annaba sous couvert du chef de daïra a été une bouée de sauvetage pour ces employés désemparés qui ont failli perdre leurs postes d’emploi et leur établissement, proposé à la dissolution par le maire. Le wali a rétabli l’ordre règlementairement et exige la tenue mensuelle des réunions de travail en présence du partenaire social, en l’occurrence les représentants des employés de l’OCS.
La fin d’un conflit en apothéose, mais qui a duré tout de même plus de 4 mois où les travailleurs n’ont pas perçu leurs salaires et c’est pour cette raison que le premier responsable de la wilaya exige également le versement des paies des employés avec un effet rétroactif. Après la réunion à laquelle ont pris part le wali, le secrétaire général de l’UGTA et des inspecteurs du travail où il a été déterminé que le volet réglementaire n’a pas été respectée par le P/APC, la formule légale a été trouvée par l’inspection du travail pour maintenir en place l’OCS et préserver les emplois de ces travailleurs. Aussi, de nombreuses résolutions ont été proposées, dont la désignation d’un nouveau directeur général compétent et intègre qui pourra relever le défi et rendre l’embellie financière à cet établissement qui a failli connaitre le pire et pour lequel des solutions doivent être trouvées pour sa sauvegarde.
Aussi, le maire a été instruit de renflouer les caisses de l’OCS, tout en tenant périodiquement, chaque mois, une réunion de travail pour évaluer la situation avec un compte-rendu à l’appui qui sera transmis à la wilaya. L’écrit du wali a été déterminant, il contenait de nombreuses instructions, dont le règlement définitif de ce problème avant le 31janvier 2023 avec l’aide financière de l’EPIC, tout en maintenant les anciennes rémunérations que percevaient les travailleurs. Il a été également question de restructuration de cet établissement et ceci urge et surtout de trouver les mécanismes conformément au décret exécutif de la législation numéro 09 /94 daté du 26/05/1994 qui consiste en la protection du travailleur et la garantie des emplois.
Le wali, à travers son écrit, a demandé de réduire le volume des dépenses de l’environnement économique et social de l’office. Le rendement des travailleurs doit être aussi rentable surtout pour les postes de travail de base, avec le respect rigoureux des textes de loi, tout en optant pour des négociations constructives et un dialogue fraternel au plus haut degré. Enfin, dans sa lettre, destinée au maire, le wali insiste pour que tout le monde doit faire de son mieux et surtout fournir les efforts nécessaires avec les partenaires sociaux, en garantissant le respect des textes qui régissent la loi du travail. Les résultats finaux concernant cette opération et l’application des directives et instructions doivent parvenir au wali avant le 31 janvier 2023 comme il l’exige.