Les habitants du pôle urbain Benaouda Benmostfa continuent de faire face aux perturbations dans l’alimentation en eau potable et voit leur quotidien devenir de plus en plus compliqué au fil des jours. En effet, nous avons appris, hier, que les robinets des habitants de la nouvelle ville sont à sec depuis jeudi dernier. Pourtant le planning de l’ADE prévoit une distribution d’une fois tous les quatre jours.
A l’heure où nous mettons sous presse, nous avons, par ailleurs, appris que l’ADE effectuait le pompage pour relancer l’alimentation au niveau du nouveau pôle urbain en fin d’après-midi. Il ressort que ce retard d’alimentation était dû à des travaux de réparation d’une importante fuite sur la conduite principale du transfert de production entre le barrage de Chafia et la station de pompage de Chaiba.
Si les travaux de réparation lancés viennent expliquer aux principaux concernés le pourquoi du comment de la situation, le quotidien n’en demeure pas moins pénible à Draa Errich. Le fait est, qu’une fois leurs ressources en eau épuisées, les habitants des lieux restent à sec et préfèrent même quitter leurs domiciles pour aller chez la famille lorsque cela est possible. En effet, si les résidents des étages inférieurs arrivent tant bien que mal à s’approvisionner en faisant appel à des camions citernes, les habitants des étages supérieurs, eux, se heurtent à l’impossibilité de recourir à cette méthode.
Beaucoup choisissent d’ailleurs de remplir des bidons au niveau de sources d’eau quotidiennement afin d’avoir le nécessaire d’eau au quotidien. S’ajoute à cela, les palettes d’eau qu’il faut quotidiennement acheter pour la consommation d’eau potable. En effet, comme partout ailleurs à travers la wilaya, l’eau qui arrivent dans les robinets n’inspirent pas confiance en raison de sa couleur et de son odeur, et rares sont les personnes qui s’aventurent à la consommer. Cette situation rajoute, naturellement, des dépenses supplémentaires dans le foyer, et celles-ci souvent s’ajouter aux dépenses liées aux citernes d’eau à hauteur de 2000 Da par citerne, la colère monte vite.
De son côté, l’ADE a rassuré à plusieurs reprises quant au caractère potable de l’eau du robinet, assurant que celle-ci est régulièrement soumises à des tests et à des traitements pour protéger le consommateur et sa santé.
Par : M.L