Par : A.A
Il fallait revenir avec plus de précisions sur l’affaire, dite désormais de l’union de l’UGTA de Constantine. Ainsi et, dans un souci d’objectivité, nous avons contacté, hier, par téléphone, Kamel Friteh, membre du secrétariat national de l’UGTA, chargé par Salim Labatcha, le S.G de la centrale syndicale de restructurer les unions locales de la wilaya de Constantine. Une décision qui s’inscrit, selon notre interlocuteur, dans le cadre des engagements exprimés par le premier responsable de la centrale syndicale, lors du 12ème congrès de cette organisation syndicale, et dont l’objectif est de mettre fin à l’anarchie qui règne en maitre au niveau de certaines unions de wilayas. J’ai toutes les prérogatives nécessaires, affirme notre vis-à-vis, de dissoudre toutes les unions locales sans ségrégation aucune et d’installer une commission qui puisse gérer, pour une période de trois mois, les affaires courantes et préparer l’organisation des congrès des U.L ainsi que celui de la wilaya, lit-on dans un communiqué, dont une copie a été remise à notre rédaction. Depuis ma désignation par la centrale syndicale, je n’ai cessé d’appeler tout le monde, y compris les retraités, sans distinction aucune, à travailler ensemble afin de redorer le blason terni de l’union de Constantine, a-t-il tenu à marteler. Triste est de constater que Constantine n’est plus, effectivement, un bastion du syndicalisme en Algérie, déplore l’émissaire de la centrale syndicale. Le chahid du combat syndical en Algérie, feu Abdelhak Benhmaouda en l’occurrence, est certainement triste dans sa tombe, affirme, de son côté, avec une pointe de chagrin, Ahmed Belaakroum, le secrétaire général de la section syndicale de la l’EHS Sidi Mabrouk. Il est temps de remettre les pendules à l’heure et d’en finir surtout avec ces querelles, voire cette guerre de clans qui ne mène à rien, sauf au désordre et au chaos, pour paraphraser Kamel Friteh qui n’a pas manqué de réitérer sa volonté à travailler avec l’ensemble des syndicalistes. Le temps est venu, estime-t-il, pour préparer la relève et laisser les jeunes prendre les commandes des unions locales.