Par : Hamid Daoui
Après le remise en service du château d’eau, les perturbations en alimentation des foyers en ce précieux liquide se poursuivent encore… Plusieurs quartiers et cités populaires sont privés par la distribution et les robinets de leurs foyers sont à sec.
Les ménages procèdent au recours à l’usage de jerricans et au stockage de l’eau pour la lessive, les ustensiles de cuisine et les nettoyages des parterres de leurs domiciles. Quant à prendre des douches pour la propreté de leurs corps régulièrement ou en se rinçant des sueurs suant et se rafraîchir en cette période des chaleurs et de canicule, c’est une autre histoire.
C’est toute une gymnastique à faire ces derniers temps pour économiser quelques tasses et se laver avec pour le commun des citoyens ou faire ses ablutions pour les fidèles… Prendre une douche de quelques gouttes d’eau au moyen d’arrosoir est devenu un rêve avec les perturbations courantes, intermittentes et les faibles débits de la « pression » quasi-nulle de l’eau qui se fait rare. Si, dans un passé pas lointain, avant la mise en service du barrage de Beni-Haroun et ses promesses de la distribution de l’eau courante en H24, les abonnés se faisaient arnaquer en payant des « factures salées » pour une « eau propre », de nos jours les tarifs de l’eau sont chargés et pèsent lourdement sur les faibles budgets des ménages rongés par les flambées des prix et la dégradation du pouvoir d’achat. De surcroit, sous les menaces des coupures pour les « mauvais payeurs », selon la terminologie des sociétés et offices publics (SEACO…) de l’État, aux services médiocres partout…