Par : A.A
L’alimentation en eau potable est, encore une fois, au cœur des revendications légitimement exprimées par le citoyen. Les perturbations causées par des travaux, ou par d’autres facteurs, ne cessent de provoquer le courroux des riverains de plusieurs quartiers. Ces derniers s’insurgent, en effet, contre une situation qu’ils qualifient d’incompréhensible. Avec les moyens colossaux dont dispose la société, la SEACO en l’occurrence, l’alimentation, il est vrai, en eau potable devait suivre son cours normal et ne poser aucun problème au citoyen. Ce dernier, épuisé par les autres soucis de la vie, ne sait plus à quel saint se vouer. C’est le cas, d’ailleurs, des locataires des 700 logements à l’UV 20, dans la nouvelle ville Ali Mendjeli. Dans cette cité, et plus particulièrement au niveau des étages supérieurs, l’eau arrive rarement dans les robinets des locataires. Une situation due, selon les témoignages d’un habitant, à un problème de débit qu’ils n’ont cessé de dénoncer, mais en vain. Face à une situation, qui dure depuis notre relogement, affirme toujours notre interlocuteur, nous étions contraints de recourir à d’autres moyens, l’utilisation de pompes, entre autres, pour effectivement « améliorer » le débit jugé insuffisant. Mais est-ce la bonne solution ? S’interroge-t-il tout en pointant un doigt accusateur en direction des responsables de la SEACO qui, selon lui, n’ont rien fait pour prendre définitivement en charge ce problème. Le ras-le-bol, il est clair, des locataires a atteint, ces derniers jours, son paroxysme. Un seul moyen nous est aujourd’hui disponible : le recours à la presse pour faire valoir notre droit à une alimentation équitable en eau potable, comme tout le monde d’ailleurs, a tenu à préciser ce locataire, indigné et excédé face à une situation qui n’a que trop duré.