Lors de la dernière session de l’Assemblée populaire de wilaya, le wali de Annaba, Djamel Eddine Berrimi, avait ordonné aux services de l’ADE de régler définitivement le problème des fuites d’eau dans la wilaya d’Annaba. Ce dernier a confirmé avoir débloqué 1 milliard de centimes pour l’éradication des fuites d’eau qui donnent une mauvaise image de la ville et ont terni l’environnement architectural.
Ayant constaté que rien n’a été fait, le wali, contrarié contre ce laisser-aller, a demandé de lui remettre le procès-verbal pour saisir officiellement le ministère de tutelle de l’ADE. Les fuites se ressemblent toutes, une fuite en cache une autre et les riverains ne s’étonnent pas quand l’eau coule sur l’asphalte, ils font avec et se sont habitués à ce genre de situation. Le décor est désolant au niveau de la Grande Poste, des eaux s’écoulent sous et sur les trottoirs et aucun ne sait d’où cela provient sauf que les passants constatent de visu les pertes d’eau qui engendrent des nouvelles crevasses bien que cette route, en face de la cité des Santons, a été goudronnée totalement dans le cadre du plan communal de développement, PCD.
Aussi, au niveau de l’avenue Sainte Monique, c’est une nouvelle ancienne fuite d’eau qui réapparait à chaque fois, bien que le problème ait été réglé, mais la fuite d’eau demeure encore dans certains endroits de la ville. On croit savoir que le réseau de l’alimentation en eau potable AEP du centre-ville d’Annaba est vétuste, malgré l’entraide des autres services régionaux de l’Algérienne des eaux. Ces derniers sont venus en renfort en provenance des autres wilayas pour supprimer le maximum de fuites d’eau de la ville, mais d’autres renaissent face à un réseau de distribution obsolète, datant de l’époque coloniale et beaucoup reste à faire.
Par : Amar Ait Bara