Le processus de transformation numérique semble avoir fait de plus en plus l’unanimité auprès des citoyens annabis, mais aussi des personnels affectés aux différentes institutions publiques relevant de la wilaya d’Annaba.
Force est de révéler que l’informatisation des transactions administratives permet d’assurer un niveau adéquat de transparence, mais également de vigilance lors du traitement des dossiers.
C’est le cas de la direction de l’action sociale et de la solidarité (DASS) de la wilaya d’Annaba qui a réussi à exclure plus de 104 bénéficiaires illégaux des allocations sociales consacrées aux catégories démunies de la société, notamment les personnes aux besoins spécifiques. Selon M. Slimane Zekri, directeur de la DASS à Annaba, grâce à l’informatisation des systèmes de stockage des données, ses services ont réussi à mener des enquêtes adéquates en coordination avec les différentes institutions de l’Etat à l’image de la CNAS et la CASNOS pour assurer l’éligibilité des demandeurs des allocations sociales. Ainsi, et après l’élimination des personnes qui ne répondent pas aux critères de l’Etat, les services de la DASS ont pu admettre plus de 64 nouveaux dossiers déposés par des personnes démunies ayant droit à cette allocation, seulement au cours de ce mois de mars 2023.
Il est également important de préciser, dans le même contexte, qu’une partie considérable de la population de la wilaya d’Annaba s’oriente petit à petit vers l’adoption des différents moyens de payement électronique. C’est en tout cas, ce que l’on peut constater au niveau des grande surfaces commerciales assurant le payement électroniques via la carte Edhahabia ou la carte CIB, mais aussi le paiement des factures d’électricité, de mobile et de l’eau potable.
Cependant, force est de révéler que l’ère de la numérisation administrative peine à s’instaurer dans certains services publics relevant de la wilaya d’Annaba, à l’image de certaines mairies qui refusent d’accepter des documents d’état civil retirés de la plate-forme numérique du ministère de l’Intérieur. Ces pratiques, pourtant rares, représentent un véritable obstacle qui risquent d’aggraver la situation de manque de confiance entre le public et l’administration algérienne et entravent le processus de transformation numérique dans le pays.
Par : B.N