Le dossier des 650 logements LPA est, encore une fois, à l’origine de vives tensions parmi les souscripteurs, malgré la bonne foi du wali qui a mis un point d’honneur à clore cette problématique de manière définitive. Ce dernier a, en effet, remis le projet sur les rails en le confiant aux services de l’AADL et de l’OPGI, qui ont tous deux accepté de reprendre ce chantier à l’abandon depuis dix ans maintenant. Par ailleurs, la wilaya d’Annaba a lancé des poursuites judiciaires à l’encontre de l’entreprise turque KARATAS qui a été, jusque-là, en charge du projet Berka Zarga et qui est désormais poursuivie pour dommage et intérêt.
Au terme de la réunion qui s’est tenue courant la journée de mardi entre les souscripteurs du projet et le directeur de l’Habitat, le wali a chargé de la transition des deux compromis proposés par les voies officielles et qui ont été formellement rejetées par les principaux concernés. Les bénéficiaires de ces logements ont pour choix entre disposer de leurs logements semi-finis ou s’acquitter d’un montant supplémentaire pour disposer de leurs habitations finies.
Ayant prétendu à des logements finis dans le cadre du projet des logements participatifs aidés en 2013, les souscripteurs en question ont refusé les deux propositions, précisant qu’ils ne sont pas responsable du retard engendré, ni de la hausse des prix de construction.
La semaine dernière, le chef de l’Exécutif a présidé une réunion durant laquelle il avait chargé l’organisme national de contrôle technique du bâtiment, CTC, de mené une expertise approfondie du chantier de ce projet, dans l’optique de proposer un plan de rattrapage de la construction déjà engagée.
Sans détour, le but principal de ces réunions, qui sont loin de toucher à leurs fins, est la relance des activités au niveau du site afin de livrer des logements habitables dans les plus brefs délais aux centaines de familles qui sont dans le flou depuis une dizaine d’années.
Par : M.L