Par : Zaoui Abderaouf
Le 68 ème anniversaire du déclenchement de la lutte de libération aura été l’occasion pour Mostafa Koreïch, le premier magistrat de la wilaya de Mila et de la délégation qui l’accompagnait, de procéder à l’inauguration de deux gares routières, l’une appartenant à Bouarroudj un investisseur privé, construite à l’entrée Est de la ville de Mila et la deuxième, appartenant à un autre investisseur privé, en l’occurrence Beldi, réalisée à l’entrée Ouest de la ville. À 00 heure, des salves de baroud ont été tirées pour rappeler aux citoyens que la date du premier novembre est un événement mémoriel que tout Algérien digne de son nom se doit de connaître, de respecter et d’en parler avec fierté, car ce jour-là, des hommes ont bravé la France colonisatrice lui déclarant la guerre, avec pour seul objectif la libération du pays et le recouvrement de l’indépendance. Sept années et demie plus tard, la guerre contre l’oppresseur s’est achevée par une victoire éclatante. Ce premier novembre, une fois les couleurs levées, la Fatiha récitée, des gerbes de fleur ont été déposées sur les tombes des chouhada à Aïn Essayeh. Des moudjahidine encore en vie, des veuves et filles de chahids ont été, pour l’occasion, honorés par le wali. À Tadjenanet, le wali a posé la première pierre pour la réalisation de 100 logements LPL, a donné le coup d’envoi du tournoi national de SOROBANE, qui se déroulait à la salle de sports Benabderrahmane Tayeb de Mila, donné le coup d’envoi d’une caravane de jeunes à destination du ravin de Zouabeq, dans la commune de Layadi Barbès, un lieu où la France tuait et jetait des moudjahidine. Des communications ayant pour thème le déclenchement de la guerre de libération, des projections de vidéos, des concours, des compétitions sportives et des chants patriotiques ont marqué ce 1er novembre. Toutes les communes de la wilaya de Mila ont organisé des festivités et ces dernières ont débuté bien avant la date du premier novembre.