Par : Aek Djerbah
Laissé longtemps en veilleuse, bon gré mal gré, le projet sur lequel repose tous les espoirs des sans-emplois renait de ces cendres. En effet, si tout va bien, les deux zones industrielles, à savoir mechta Fatima, (plus de 480 hectares extensible à 600 autres) et Rmail (134 hectares) devront répondre aux objectifs pour lesquels elles ont été créées et renforcer la zone industrielle du chef-lieu de wilaya, Bordj-Bou-Arreridj, déjà saturée. Les travaux de viabilisation ont atteint un taux d’avancement de plus 80%, a-t-on appris de sources sûres. En effet, l’audit fait par le nouveau wali, Nouicer, il y a environ trois mois, a dénoncé une kyrielle de carences, dont le grand retard dans l’aménagement des lieux,
l’approvisionnement en électricité et gaz, eau, le réseau d’assainissement, les voies intérieurs d’accès et de circulation. La batterie de mesures prise par ce dernier a permis à ces deux infrastructures d’émerger en un temps record, changeant complètement de physionomie, les voies intérieures et les réseaux d’assainissement sont presque achevés, a-t-on constaté sur place à la zone industrielle de R’mail, à 4 km du chef-lieu de commune Ras El Oued. Pour ce qui est de l’énergie, l’on apprend que la direction de l’industrie vient de lancer un appel aux opérateurs économiques concernés, via un communiqué pour se rendre sur les lieux, à savoir la ZI de R’mail le 23 et 24 du mois en cours pour des consultations autour de l’emplacement des compteurs à gaz et électricité. Les investisseurs n’ont cessé de se plaindre de l’absence des différents réseaux (gaz, électricité, fibre optique, eau et autres commodités). Pour un élu de l’APC, le mérite revient au chef de l’exécutif qui a pris à bras le corps le problème ; sa nomination à la tête de la wilaya a pallié le retard accusé par ces deux infrastructures. Le site sera, une fois les opérations de viabilisation achevées, clôturé et sécurisé, a-t-on précisé à la direction de l’industrie et des mines.