Par : A.A
C’est un véritable calvaire au quotidien que les usagers des moyens de transports en commun, taxis et bus, doivent subir ces derniers jours pour aspirer rentrer chez eux. Dénicher de nos jours un taxi, cela relève carrément d’un parcours du combattant. Un constat auquel tout le monde adhère. Sans doute aucun, le problème ne date pas d’aujourd’hui puisqu’il remonte à de nombreuses années. Pour preuve, le citoyen est toujours confronté à ce récurrent problème des moyens de transport. Que vous habitiez la nouvelle ville ou les autres parties de la ville, c’est la même scène qui se répète : des citoyens se bousculent pour gagner une place dans un taxi ! Visiblement très excédé par cette situation, une femme, rencontrée la semaine écoulée, juste à proximité de la DSA, direction des services agricoles, n’a pas hésité à apostropher les autorités locales pour qu’elles interviennent et mettent un terme à cette anarchie qui règne dans le transport urbain. On ne demande qu’une chose : de nous « garantir » un moyen pour que nous puissions rejoindre nos domiciles sans subir cette infernale pression, a-t-elle tenu à dire. Et la question qui intrigue la population de Constantine est la suivante : où se situe réellement le problème ? Au regard du nombre « impressionnant » de taxis, le problème ne devrait jamais se poser. C’est l’un des paradoxes marquant la ville de Constantine. C’est aussi le résultat, s’accordent à dire certains analystes, d’une décision maladroitement prise par un ex-wali d’aménager la station Krekri en un espace de loisirs, sans songer à des solutions de rechanges fiables et durables. Les quelques solutions proposées jusqu’alors n’ont pas pu résoudre le problème de la circulation, ni celui du transport urbain. Pire encore, la situation s’est dégradée et c’est toujours le citoyen qui paye, malheureusement, les frais d’une telle « absurdité ». Les services concernés par ce dossier doivent faire preuve de beaucoup d’imagination pour, effectivement, prétendre à une solution définitive du problème. C’est ce que revendique légitimement le citoyen. Est-ce trop demander de revendiquer un moyen de transport pour rentrer chez soi ? S’interroge un fonctionnaire d’une administration publique. Au rythme où vont les choses, le centre-ville risque d’être, un jour, carrément inaccessible ! En cherchant à décentraliser et à donner de « l’oxygène » à une ville asphyxiée, ils n’ont fait que l’étouffer davantage !