Annaba connaît, ces derniers mois, une recrudescence dans le trafic de drogues dures. Une énième opération, menée cette fois-ci par le
Service régional de lutte contre le trafic illicite de drogue, a réussi à démanteler, en fin de semaine dernière, un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue, avec une saisie importante de plus de plus d’1,150 kg de cocaïne, selon une source sécuritaire. Le réseau est composé de 3 individus, dont l’âge varie entre 30 et 40 ans.
Après une surveillance étroite des déplacements de ses membres, le réseau criminel en question a été mis hors d’état de nuire. L’opération a également permis la saisie de deux téléphones portables, d’une importante somme d’argent des revenus du trafic et un véhicule touristique qui servait de moyen de transport de la drogue et de sa
commercialisation.
Les suspects ont été ainsi présentés, lundi, par devant le procureur de la République du tribunal d’El Hadjar pour détention, stockage, transport, offre et mise en vente de drogues dures dans le cadre d’une organisation criminelle.
Il faudrait rappeler qu’au mois d’octobre dernier, les éléments du Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS) a démantelé, à Annaba, un autre réseau criminel d’envergure, spécialisé dans le trafic de drogue dure, avec une saisie impressionnante de plus de 82 kg de cocaïne pour une valeur marchande de plus de 18 milliards de cts.
Le réseau, qui comprenait 7 personnes, dont une femme, opérait entre le centre et l’Est du pays. Ainsi, Annaba et sa région sont devenues, pour
certains, la plaque tournante du trafic des drogues dures et pour
d’autres, un point de transit et distribution. Ce phénomène de recrudescence du trafic de drogues dures inquiète à plus d’un titre, car il touche les couches les plus vulnérables de la société, notamment les jeunes des quartiers populaires.
L’heure est donc à la sensibilisation en milieu juvénile, car les dangers sont énormes. «La violence et l’insécurité sont les conséquences néfastes du trafic des drogues, notamment dans les grandes villes», tel est l’analyse d’un sociologue de l’université d’Annaba.
Par : A.Ighil