Les travaux de réaménagement des voiries, effectués notamment au niveau de la route du 24 février 1956, à proximité de l’hôtel Seybouse, la placette de la gare ainsi que la rue de Sidi Achour ne semblent pas faire l’unanimité auprès des citoyens annabis.
” Travail inachevé”, ” il faut désigner un bureau d’étude digne de ce nom”, ” c’est le résultats du laxisme et de l’absence du suivi techniques”. Ces expressions, décrivant l’état des lieux à Annaba, ont enflammé la toile quelques jours après le début du CHAN 2023 à Annaba. Les internautes ont largement dénoncé ce qu’ils ont qualifié principalement de ” travaux non achevés”. Ces travaux, entamé quelques semaines avant la date du début du championnat d’Afrique des nations des locaux ont suscité une véritable vague d’indignation auprès des citoyens ayant jugé le résultat de “bâclé”. Il est certainement vrai que les autorités locales de la wilaya d’Annaba se sont retrouvées dans une course contre la montre pour achever ces travaux à temps. Rien qu’au cours de la semaine dernière, les services de la municipalité d’annaba ont entamé des travaux de réhabilitation de la rue des violettes menant au Centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, mais surtout à l’hôtel Royal Élisa, situé à la fin de la rue en question. Ces travaux semblent en effet déranger plus qu’un. Située à quelques mètres du rond-point de Pont Blanc, et fréquentée par des milliers d’automobilistes venant des quatre coins de la commune d’Annaba, la fermeture de cette route, suite aux travaux de réhabilitation, a provoqué un immense embouteillage au niveau du rond-point. Pourtant, le résultat ne semble pas plaire aux Annabis. C’est notamment le critère de l’uniformité du sol qui n’est nullement respecté lors de ces travaux. Sur les images diffusées sur les réseaux, l’état des lieux semble inquiétant, notamment si l’on sait que ces voiries sont les plus fréquentées par la population d’Annaba, mais aussi par les invités du CHAN2023.
Par : I.N