Plusieurs réclamations et autres doléances ont été adressées par les résidents de la cité des 502 logements de la commune d’El Hadjar aux responsables locaux où ils contestent catégoriquement le projet de réalisation d’un pont au-dessus de leur cité.
Un groupe de représentants du quartier a été reçu, hier, par le chef de daïra d’El Hadjar qui leur a confirmé la faisabilité du projet de la controverse. Cette décision a mis en ébullition l’ensemble des habitants du quartier. Il y’a près de deux mois qu’ils affichent leur désapprobation à ce projet. Même un certain nombre d’associations de la commune d’El Hadjar se sont insurgées contre le projet de la réalisation d’un pont qui enjambera leur cité et la voie ferrée mitoyenne. Ils ont fait savoir à travers une pétition, comportant 250 signatures, qu’ils sont contre ce projet.
Dans cette requête destinée aux hautes instances du pays, ainsi qu’aux autorités locales, les signataires (habitants du quartier depuis des décennies) se disent contrariés face au projet très controversé pour la réalisation d’un pont au beau milieu de la cité. Ils considèrent que ce projet aura des impacts négatifs sur l’environnement, sur l’aspect urbanistique du quartier, mais aussi sur les dangers de la route, car la cité en question est le point de passage important d’élèves des différents cycles scolaires.
Cette proposition de projet de réalisation d’un pont tout au long de la cité des 502 logements, a été rejetée à plusieurs reprises. Mais, elle a été remise au goût du jour ces derniers temps. Les protestataires s’interrogent sur la raison du maintien de ce projet rejeté par toute une population depuis un certain temps.
L’inquiétude est grande parmi la population de ce quartier du centre de la commune d’El Hadjar sur l’éventuelle démolition de deux immeubles qui abritent 32 familles pour la nécessité du projet. Un des représentants de la cité des 502 logements, en ébullition, joint au téléphone, a exprimé la détermination et la mobilisation de toute une population pour faire échouer le projet. Notre interlocuteur tient à lancer un appel pressant aux autorités locales, à leur tête le wali, Abdelkader Djellaoui, d’intervenir afin
de trouver une solution à cette colère citoyenne.
Par : A.Ighil