es autorités locales de la commune d’Oued El Aneb ont fixé la date du 13 février pour reloger les bénéficiaires des 401 logements publics locatifs. Cette décision a été prise lors d’une réunion, tenue jeudi dernier, et présidée par le wali délégué, en présence du directeur de l’Office de promotion immobilière, du président de l’APC et des membres de l’exécutif ainsi que du responsable de la sécurité au niveau de la circonscription. Ces familles rejoindront leurs logements décents des nouvelles cités de Kherraza, du nouveau pôle urbain de Kalitoussa, dans la commune de Berrahal. Cette opération sera suivie de la démolition d’un grand nombre de bidonvilles, ce qui permettra la récupération d’importantes assiettes foncières qui serviront à des projets d’utilité publique. Il faudrait souligner que le phénomène de l’implantation des constructions illicites, notamment en zone forestière, a pris de l’ampleur depuis quelques années dans plusieurs communes de la wilaya. De nombreuses familles ont élu domicile dans ces baraques de fortune pour postuler à un logement social, surtout avec l’avènement des nouveaux pôles urbains de Kalitoussa, Draâ Errich, Ain Djebara. C’est le cas de nombre de localités en bordure du versant du mont de l’Edough et longaent la route nationale N° 44. Le constat est épouvantable, des dizaines d’arbres de chêne liège, d’eucalyptus et autres espèces sont déracinées pour ériger leurs baraques en tôle et parpaings. Et cela, sans que les autorités de la commune, ni de la Conservation des forêts ou encore ceux des services de l’urbanisme n’ont daigné intervenir pour arrêter le massacre. La wilaya d’Annaba est ceinturée par des constructions qui se comptent par milliers, 22.000 selon certains chiffres officiels. Toutes les communes sont concernées par ce phénomène que les pouvoirs publics n’arrivent pas à éradiquer.
Par : A.Ighil