Par : Hamid Baali
Les consommateurs ont été malmenés ces derniers mois par la cherté de la vie qui a mis à genoux les bourses modestes. En effet, comme rapporté dans nos précédents articles, les familles ne sont pas épargnées par la cherté de la vie puisque le sac de semoule de 25 kg affiché par l’Etat à 1.000 dinars est cédé sous le comptoir à 1.700-1.800 dinars et celui de 10 kg à 800 dinars. Le lait en sachet a quand-à-lui disparu des étalages.!
Le prix du kilogramme de poulet est sujet à des augmentations substantielles inattendues depuis plusieurs mois Proposé à 460-490 dinars le kg, il était considéré comme un produit de luxe et seuls ceux qui avaient des moyens financiers pouvaient s’offrir un poulet à 1.050-1.300 dinars.
Toutefois, cette semaine, la situation commence à s’améliorer puisque les prix des viandes blanches enregistrent subitement une baisse sensible, en l’occurrence 290 à 320 dinars le kg. Les pères et mères de familles ont saisi cette opportunité pour acheter deux à trois poulets qui seront découpés en menus morceaux et conservés dans le congélateur.
Les oeufs qui avaient enregistré une hausse vertigineuse n’étaient plus à la portée des bourses modestes, car un plateau de 30 unités était cédé à 560-590 dinars. Les clients potentiels n’en revenaient pas, car un oeuf valait 25 dinars. Du jamais vu ! Comme par miracle, ce produit stratégique accuse une baisse inespérée sachant que le plateau est désormais proposé depuis quelques jours à 460 dinars et les vendeurs affirment que d’autres baisses interviendront les prochains jours.
Par ailleurs,, les viandes rouges sont inabordables pour les modestes travailleurs et retraités qui ne peuvent s’offrir un morceau d’agneau ou de mouton à 2.250 dinars le kg ou de la viande de veau sans os à 2.400 dinars, en attendant la baisse des prix récemment annoncée par le ministre de l’Agriculture et le Premier ministre .
Wait and see !