Par : Hamid Baali
Durant deux années, de 2018 à 2020, la ville de Guelma avait retrouvé ses repères car elle offrait un environnement sain et agréable grâce au dynamisme et à l’engagement de l’ancien wali, actuellement à la tête de la wilaya de Sétif, qui avait eu le mérite d’insuffler une dynamique nouvelle en impliquant de nombreux partenaires chargés de ce secteur. En effet, les 6 délégués communaux du chef-lieu de wilaya, qui coiffaient les antennes communales d’Ain-Defla, El-Karmet, Oued-Maiz, Hadj-Embarek, centre-ville et frères Rahabi étaient omniprésents puisqu’ils pilotaient chaque week-end une vaste opération d’assainissement au niveau de leurs secteurs respectifs. D’importants moyens humains et matériels étaient mobilisés pour mener à bon escient cette démarche d’intérêt général à laquelle prenaient part des entreprises du secteur public et privé, des comités de quartiers, des bénévoles et des organisations du mouvement associatif. Les cités, les terrains vagues, les squares, les espaces verts, les aires de jeux et les rues étaient systématiquement nettoyés par des brigades de volontaires qui s’échinaient à ramasser les déchets hétéroclites qu’ils mettaient dans de grands sachets en plastique, à élaguer les arbres, à enlever les déchets solides abandonnés par des personnes sans scrupules, à arroser les espaces verts…etc. Chacun prenait plaisir à participer à ces actions de salubrité publique et des camions emportaient sur le champ les sachets pleins d’ordures, les branchages et autres détritus. Des électriciens communaux veillaient au grain en remplaçant les ampoules grillées et en procédant à la réparation des pannes signalées. D’autre part, le wali avait initié la mise en place de nouveaux candélabres dotés d’éclairage Led dont l’impact est indéniable au sein de la population qui avait applaudi cet éclairage public efficace. Un esprit d’émulation s’était créé dans l’ensemble des secteurs de la ville de Guelma et des concours des cités les plus propres avaient obtenu un succès indéniable. La ville respirait la propreté, la quiétude et le bien-être et l’ancien wali effectuait fréquemment des sorties et des visites inopinées pour encourager et dialoguer avec les volontaires sur le terrain.
Hélas ! Depuis le départ de ce commis de l’Etat, le chef-lieu de wilaya a retrouvé une laideur repoussante car des ordures et des déchets jonchent tous les secteurs de la ville. Les délégués communaux ne sont plus motivés et impliqués dans des opérations d’assainissement. De l’avis de vieux Guelmois, le chef-lieu de wilaya a entamé une descente aux enfers car des décharges à ciel ouvert, des ordures collectées sont en souffrance depuis des mois, les jardins publics et les squares sont submergés de détritus, les balayeurs communaux sont aux abonnés absents ! Ammi Larbi nous confie : ” C’est honteux de vivre dans une ville aussi sale ! Que font les autorités locales, les élus locaux et les responsables concernés ? Je saisis l’opportunité de Le Provincial pour leur lancer un appel pressant pour que notre ville retrouve ses lettres de noblesse ! “.