Par : M. L.
Le tribunal de seconde instance d’Annaba a rouvert le dossier du féminicide de Valmascort qui s’était déroulé en janvier dernier et ce, suite à un premier procès qui avait condamné l’accusé à la peine capitale.
Le procureur de la République a encore une fois requis la peine capitale à l’encontre du mari de la victime, au moment où ses enfants, sa belle-fille et sa sœur qui vivent dans la même maison sont accusés de non-assistance à personne en danger et non dénonciation d’un crime. Des peines allant de 6 mois à 12 mois de prison ferme ont été requises contre eux.
Rappelons qu’en janvier dernier, le principal accusé qui est âgé de 76 ans a violemment battu son épouse avant de lui ôter la vie par asphyxie. Soupçonnant la victime d’entretenir une relation adultère avec le mari de sa sœur, le mari aurait eu une violente altercation avec celle-ci, vers 03h00, après l’avoir violemment battu, le septuagénaire s’est armé d’un tournevis avec lequel il lui a assené un coup sur le crâne.
La victime ensanglantée s’est alors dirigée vers la chambre conjugale pour appeler à l’aide, c’est à ce moment-là, que l’homme a décidé de mettre fin à sa vie en la bloquant sur le lit et en l’étouffant avec un oreiller.
Il a par la suite abandonné la dépouille de sa femme et s’est dirigé vers Kalitoussa où vit l’un de ses fils pour lui demander de l’argent. Il s’est par la suite dirigé vers la station de transport de la commune de Berrahal pour se réfugier à Biskra où réside encore sa famille.
Ayant remarqué l’absence du couple, l’un des fils de l’homme à signaler leur disparition au commissariat du sixième arrondissement. Après avoir pénétré les lieux, les policiers n’ont pas tardé à cerner la situation et à interpeller l’accusé. Celui-ci n’a jamais nié les faits qui lui sont reprochés.