Par : M. L
Les étudiantes, résidant au niveau de la cité universitaire 200 lits de Chaïba, ont lancé un appel à la direction des œuvres universitaires de Sidi Amar pour dénoncer les conditions de vie dans ce qui est censé être leur nouveau foyer.
Avec la chute des températures enregistrée ces derniers temps, la vie au niveau de la cité est devenue particulièrement pénible. Sans système de chauffage adéquat, les étudiantes se trouvent obligées de ramener des résistances électriques pour réchauffer leurs chambres.
Seulement, cette méthode de chauffage n’est pas des plus efficaces, compte tenu des températures enregistrées au niveau de la cité qui sont très basses, avoisinant la température extérieure.
Du côté des repas proposés au niveau de la cité universitaire, la situation n’est pas meilleur. Entre repas déséquilibrés, souvent servis froids et des conditions d’hygiène qui laissent à désirer, les étudiantes préfèrent cotiser pour cuisiner sur des réchauds à gaz, directement dans leurs chambres.
Ce n’est pas la première fois que des étudiants, résidentes au niveau des cités universitaires de la wilaya, formulent des plaintes quant à leur prise en charge. Les directions des œuvres universitaires d’Annaba et de Sidi Amar ont, quant à elles, de tout temps adoptées un manque de communication et d’échange qui n’arrange pas les choses.
La question qui ressort aujourd’hui est de savoir si de telles conditions de traitement des étudiantes sont acceptables dans la nouvelle Algérie que prône le gouvernement.
Depuis toujours, les étudiants s’organisent et communiquent sur leurs conditions de vie et de prise en charge au niveau des cités de la wilaya, sans qu’il n’y ait de réel retour de la part des responsables. Le temps qu’une plainte se rapproche d’un semblant de considération, une nouvelle promotion universitaire remplace la précédente et engage un nouveau combat, également non considéré.
Le temps nous dira si les vieilles habitudes des responsables du secteur ont la peau aussi dure qu’il n’y parait.