Par : I.N
C’est avec un grand étonnement que les habitants des logements AADL, fraîchement livrés dans la nouvelle ville Benmostapha benaouda, ont découvert les défaillances qui ont été dévoilées par les intempéries qu’a connue la wilaya d’Annaba au cours de ces derniers jours. Des plafonds fissurés à cause de l’infiltration des eaux, des murs rongés par l’humidité, des cités noyées dans les eaux pluviales. C’est le cas de plusieurs projets AADL à travers le territoire local. C’est notamment le cas des habitants des 5000 logements AADL, livrés lors de la fête de l’indépendance du 5 juillet 2022, qui souffrent le martyre. Les citoyens, abasourdis, ont assisté à la dégradation des lieux, quelques mois seulement après leurs installations dans leurs nouveaux logements. En effet quelques jours après la réception desdits appartements, les nouveaux locataires ont dénoncé haut et fort les malfaçons de construction constatées à l’œil nu. ” Les murs ne sont pas revêtus d’enduit ciment adéquat et, dès les premiers jours de notre installation, nous avons constaté que le plâtre est complètement abîmé à cause des travaux menés par nos voisins. Ça s’effrite au toucher et part en poussière. Le carrelage, on peut le détacher à la main ; ces appartements sont loin d’être habitables, nous sommes obligés de tout refaire “, témoigne un citoyen fraîchement installé à Draâ Errich. Il est important de préciser que l’association des souscripteurs au programme de l’AADL 2013 ont largement contesté la livraison de ces logements alors qu’une grande partie des travaux n’a pas été achevée. Le président de ladite association s’est dit inquiet, quant à la qualité des travaux effectués dans un très court délai, rien que pour livrer les logements à la date prévue. Il a d’ailleurs averti les autorités locales, quant aux travaux des aménagement extérieurs, jugés selon lui d’ ” insuffisants ” et susceptibles de causer de graves inondations dans le cas où les autorités locales ne prennent pas les mesures nécessaires pour corriger les malfaçons qui seraient commises par les entreprises de construction.